NBA : Darius Garland, Evan Mobley ou encore Kenny Atkinson vont organiser un match de softball

Softball ou encore slam dunks, Darius Garland unit la NBA pour une cause importante

Le diamant du Classic Auto Group Park à Eastlake va s’illuminer autrement que par des projecteurs. Pas de home run pour le show, pas de bat flip pour la hype gratuite. Le 2 août prochain, ce sera une autre vibe : celle de la générosité, de la camaraderie, et d’une ville qui respire le basket jusqu’au fond de ses gènes. Darius Garland, meneur des Cavaliers à la main douce et au cœur large, sort le gant pour autre chose que la gagne. Il organise un match de softball caritatif au profit de la Darius Garland Foundation, une fondation qui veut faire plus que distribuer des bourses : elle veut créer des trajectoires, inspirer des destinées.

Alors, bien sûr, il y aura des sourires, des swings (plus ou moins coordonnés), et quelques trash-talk bon enfant entre coéquipiers NBA. Mais derrière l’ambiance estivale, c’est tout un message qui frappe au cœur : celui de l’impact que peuvent avoir les idoles quand elles décident de mouiller le maillot autrement.

Cleveland dans la peau, Cleveland sur le terrain

Garland ne jouera probablement pas  une opération de l’orteil l’empêche de chausser les crampons. Mais il sera là. Présent. Investi. Et ce n’est pas une présence symbolique. Il est le liant, le moteur de ce projet. Et comme souvent dans ces événements, ce n’est pas qui joue qui importe, c’est qui répond présent.

Et la liste n’est pas négligeable. Evan Mobley, tour de contrôle des Cavs, sera là. Jaylon Tyson, fraîche recrue pleine de promesses, aussi. Et puis Tristan Thompson, vétéran sans contrat mais avec le cœur dans la ville (champion 2016 avec les Cavs). Les visages sont familiers, mais ce n’est pas tout : Rich Paul, enfant du coin devenu l’un des agents les plus puissants de la planète basket, vient lui aussi enfiler les gants. Et quand Paul se pointe, c’est souvent que la cause est sérieuse.

Une brochette qui sent la NBA et la famille

Pas juste des Cavs. Miles Bridges, ailier bondissant des Hornets, posera le pied dans l’Ohio. Talen Horton-Tucker, autre free agent à la croisée des chemins, vient aussi taper la balle. Et la présence de Kenny Atkinson, nouveau head coach des Cavaliers, ainsi que Koby Altman, le boss des opérations basket, envoie un signal clair : la franchise soutient son joueur, sa cause, et son engagement communautaire.

Il ne s’agit pas ici de simple image. À Cleveland, la communauté, c’est sacré. Et Garland, dans la droite lignée des LeBron, Kyrie et autres légendes passées par la franchise, veut laisser une empreinte qui dépasse les parquets.

Au-delà du sport, une mission : inspirer

“Inspirer la prochaine génération à poursuivre ses rêves” : ce n’est pas juste un slogan bidon inscrit sur une casquette. C’est la promesse de la Darius Garland Foundation. L’ambition ? Mettre des ressources là où il y a du talent mais pas toujours des opportunités. Donner aux jeunes un aperçu d’un futur possible, même quand les cartes sont mal distribuées. Et surtout, leur montrer que ceux qui réussissent n’oublient pas d’où ils viennent.

Garland a grandi dans un environnement où le sport était un échappatoire, mais aussi un levier. Aujourd’hui, il veut tendre la main à ceux qui suivent.

Une ambiance all-star, version champêtre

Si vous pensez que ce sera juste un match de softball tranquille, détrompez-vous. C’est un vrai show qui se prépare. Des activités pour les familles, des food trucks pour régaler les fans, une ambiance musicale probablement bien dosée — entre hip-hop et vibes locales. L’idée ? Créer une journée de partage, un moment à part dans l’été, où les frontières entre fans et joueurs s’effacent.

Et il faut le dire : voir des géants de la NBA courir sur un champ de softball, casquette de travers et sourire aux lèvres, c’est un plaisir rare. Loin des tensions de la saison, loin des caméras qui scrutent chaque geste. Ici, tout est plus simple. Plus humain.

Un rendez-vous qui marque le calendrier

Il y a des événements qu’on regarde sur Instagram. D’autres qu’on regrette de ne pas avoir vécus. Celui-ci pourrait bien appartenir à la deuxième catégorie. Pour Garland, ce n’est que le début : il veut bâtir quelque chose de durable, une tradition estivale qui mélange sport, culture locale et engagement.

Alors que la NBA traverse son creux estival et que les fans comptent les jours jusqu’au training camp, Eastlake deviendra, l’espace d’une journée, le cœur battant de la fraternité NBA. Un terrain de softball transformé en catalyseur d’énergie positive.

Le message est clair, et il résonne fort : être une star, ce n’est pas juste briller sous les projecteurs. C’est savoir éclairer le chemin des autres.

Crédit photo : David Richard/Presse Sports