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NBA : De hautes ambitions pour Dereck Lively

NBA : De hautes ambitions pour Dereck Lively

La mue de Dereck Lively : deux centimètres, une ambition

Au cœur du Colorado, quand la saison NBA explose en mode « camp d’entraînement », chaque joueur amorce une métamorphose. Mais rares sont ceux dont la transformation inquiète autant les adversaires que celle de Dereck Lively II. Cet été, le pivot des Mavericks a lâché qu’il s’était « étiré », passant de 7’1’’ à 7’2’’… ou même 7’3’’. Une flèche de croissance en pleine saison, comme un symbole : le garçon veut grandir vite, mais surtout maturer encore plus vite.

Mais derrière le battage médiatique, il y a l’homme et le plan. Et c’est précisément cet entre-deux, entre les rêves et les réalités, que nous allons raconter.

Résilience et redéfinition : les cicatrices du passé

L’hiver passé n’a pas été tendre pour Lively. Une fracture de stress à la cheville droite l’a immobilisé plusieurs semaines, l’empêchant de pousser jusqu’au bout de la saison.
En prime, des éperons osseux ont dû être retirés, une opération délicate qui jette toujours un voile d’incertitude sur les corps en croissance.

Résultat : seulement 36 matchs disputés en 2024-25, pour une moyenne de 8,7 points, 7,5 rebonds, 2,4 passes et environ 1,6 contres.
Des chiffres solides mais fragiles, réduits par le temps passé hors du terrain.

C’est dans cette blessure que se trouve toute la tension de son été. Comment revenir plus fort quand ton ossature a déjà été éprouvée ? Quand chaque saut, chaque appui soulève la question : vais-je tenir ? Lively répond par le travail silencieux, la patience, et un credo : « turn the page ».

Un corps qui s’allonge, un jeu qui s’élargit

S’il est vrai que l’adulte termine rarement ses poussées de croissance après 21 ou 22 ans, dans certains cas, quand le corps le décide, ça peut arriver. Et Lively le croit : « 7’2 ou 7’3, je ne sais pas encore exactement », a-t-il confié.

Quoi qu’il en soit, ces centimètres supplémentaires ne seront pas juste froidement gravés sur la fiche technique : ils pourraient changer la donne.

Un mètre-vingt-dix de plus sur la ligne de lancer, dans le jeu de hook shot, dans les altercations sous le pivot. Les tirs au-dessus des bras d’adversaires aux gabarits imposés. Et surtout, une capacité accrue à peser défensivement contre des géants comme Wembanyama ou des bigs athlétiques.

Mais Lively ne veut pas se cantonner à la peinture. Cet été, il a bossé son toucher : hook shots, floaters, mouvements de pivot.

On parle même de lui laisser le feu vert pour tirer à trois-points, une arme jusqu’ici dormante. « We’re going to let him shoot », a déclaré Jason Kidd.

Le concept de Lively devenu « stretch-big », mi-épine dans le dos adverse, mi-aimant à frappes lointaines, prend corps.

Mais soyons honnêtes : on ne l’attend pas à sortir trente tirs du parking par match. Le défi sera subtil : « deux ou trois quand c’est bon, mais surtout rester dominant à l’intérieur ».

La confiance au service de la constance

Il y a un mot que Lively murmure à chaque séance, à chaque soin : constance. Si l’été est fait pour grandir, la saison demandera de durer. Rester sur le terrain, accumuler les minutes, et imposer une présence. Parce que dans la rotation des Mavericks, il ne suffit pas d’un gros spot, il faut un socle.

Jason Kidd l’a sous contrôle : minutes planifiées, montée progressive.

Mais l’entraîneur aussi lâche du lest : un jour, tu seras libéré pour tirer, pour toucher ce coin de trois ouvert, pour surprendre l’adversaire.

Défensivement, on attend de lui qu’il devienne un pilier, protecteur de cercle, communicateur, intimidateur. S’il parvient à éviter les fautes trop rapides (son talon d’Achille), il pourrait gagner la confiance totale du staff pour des minutes majeures.

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Cette saison : catalyseur ou test ultime ?

Voici l’angle clair de cette histoire : avoir grandi de centimètres, c’est bien. S’affirmer dans une NBA impitoyable, c’est tout le défi. Pour Lively, cette saison à Dallas est un moment de vérité. Son corps, son esprit, son jeu : tout est disséqué par les observateurs et les coéquipiers.

Dans une franchise qui vient de bouger ses pions, Luka trade pour Anthony Davis, arrive Cooper Flagg, mélange de jeunesse et de talent, Lively est appelé à incarner la colonne vertébrale intérieure.

S’il tient la saison sans rechute, il pourrait jaillir du lot.

Cette transformation physique reste une anecdote, ce qu’on retiendra dans les mois à venir, c’est la constance, l’impact, la ténacité. Si Dereck parvient à aligner les matchs, à respirer dans le système de Kidd, à déverrouiller quelques pans de son jeu offensif… alors l’été n’aura pas été un simple hasard de croissance, mais le prélude d’un bond en avant.

Auteur/autrice

  • NBA : De hautes ambitions pour Dereck Lively

    Fondateur du Média basket Time_Out_fr sur les réseaux sociaux, j’écris également pour le site LeRoster depuis 2024 tout en participant à l’aventure PenseBet depuis 2025 afin de couvrir le plus possible l’actualité de ce sport.


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