De’Aaron Fox, l’éclair dans le Texas
San Antonio n’a jamais été une ville de flashy moves. Pas vraiment le genre à claquer 229 millions sur un coup de tête. Et pourtant, c’est ce qui vient de se passer. De’Aaron Fox, fraîchement débarqué du Nord de la Californie, vient de signer pour quatre ans au max avec les Spurs. 229 millions. Pas un dollar de rabais, pas une option en vue. Juste un contrat XXL pour un mec qui n’a joué que 17 matchs avec le maillot texan sur les épaules. Un move risqué ? Peut-être. Un pari fou ? Clairement. Mais dans les rues de San Antonio, on appelle ça un plan.
Le meneur du nouveau monde
Fox, c’est ce genre de joueur qui ne marche jamais, il cavale. Toujours un temps d’avance, toujours sur le fil. À Sacramento, il a traîné les Kings de l’ombre à la lumière, enchaîné les coups de chaud et les clutchs comme on enfile des lay-ups. Aujourd’hui, il débarque dans une franchise en quête d’un nouveau souffle, et on lui file les clés comme si c’était évident.
Mais ce n’est pas juste un meneur qu’ils ont signé. C’est une nouvelle ère qu’ils veulent incarner. Avec Fox, San Antonio ne cherche pas juste à reconstruire. Ils veulent remonter la pente en courant, quitte à tomber. Ils veulent jouer vite, jouer fort, et surtout, rejouer les matchs qui comptent au printemps.
Un casting à potentiel, pas à polir
Autour de lui, ça sent encore la peinture fraîche. Stephon Castle, Rookie of the Year, a déjà l’aura d’un mec qu’on regarde deux fois quand il prend la balle. Vassell et Keldon Johnson continuent de grimper. Ils ne font pas de bruit, mais ils avancent. Barnes et Kornet viennent poser un peu d’expérience dans un vestiaire qui manque encore de poils au menton.
L’alchimie n’est pas encore parfaite. Mais l’envie, elle, transpire. Ça court, ça défend, ça gueule, ça vit. Et avec un meneur comme Fox pour orchestrer tout ça, ça pourrait bien devenir bruyant très vite. Les Spurs ne sont plus l’équipe “mignonne” en reconstruction. Ils veulent déranger.
Post-Pop Era : la suite du roman
Popovich est parti, physiquement en tout cas. Mais son ombre flotte encore partout. Dans les systèmes. Dans les silences. Dans la salle d’entraînement où tout le monde sait que rien n’est jamais assez bien. La prolongation de Fox ? Difficile d’imaginer qu’il n’a pas glissé un mot ou deux avant de raccrocher le costard.
Ce qui est sûr, c’est que ce nouveau chapitre se veut radical. Fini les années d’attente, de tanking masqué. Les Spurs ont décidé qu’il était temps de grandir. Et de le faire vite.
Le grand objectif : revoir avril
Pas besoin de faire de grandes promesses. San Antonio veut retourner en playoffs. Point. Pas pour faire joli. Pas pour gratter une 8e place. Pour taper fort. Fox a signé pour ça. Pas pour jouer les mentors d’une jeunesse en chantier. Il est là pour gagner. Et il sait comment faire.
Avec lui à la barre, l’équipe ne sera plus la même. Sa vitesse est une arme. Son calme aussi. Il est ce genre de joueur qu’on regarde autrement en fin de match. Celui qui prend la balle quand ça brûle, et qui éteint l’incendie sans transpirer.
Une déclaration, pas juste une signature
Ce deal, ce n’est pas juste une prolongation. C’est un manifeste. Les Spurs ne veulent plus patienter. Ils veulent frapper, déranger, gagner. Et Fox, avec ses cross foudroyants et son regard de sniper, est l’homme choisi pour mener cette révolution douce.
Alors non, San Antonio ne fait pas souvent dans le clinquant. Mais cette fois, ils ont claqué la porte avec fracas. La ligue est prévenue : les Spurs sont de retour, et ils n’ont pas l’intention de demander la permission.
Crédit photo : J. Johnson/Presse Sports
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