- 1 De’Aaron Fox : un début de saison sous le signe de l’incertitude
- 2 Un été perturbé par les pépins physiques
- 3 Fox et Wembanyama : le duo attendu qui attend son heure
- 4 Des signes contradictoires : l’envie contre la raison
- 5 Ce que ça change pour le début de saison
- 6 Un défi collectif à la hauteur des ambitions
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De’Aaron Fox : un début de saison sous le signe de l’incertitude
Media Day à San Antonio, et l’air sent encore la peinture fraîche sur les ambitions des Spurs. Sauf que l’un des porte-étendards du projet, De’Aaron Fox, a réveillé un nuage d’inquiétude en annonçant qu’il doute d’être prêt pour la soirée d’ouverture contre Dallas le 22 octobre. Une blessure aux ischio-jambiers survenue lors d’un entraînement estival compromet sa préparation, et la prudence dictée par le staff pourrait retarder son retour.
Un été perturbé par les pépins physiques
Le tableau n’est pas simple : en plus du souci aux ischio-jambiers, Fox se relève encore d’une opération au petit doigt gauche subie plus tôt dans l’année, une intervention qui avait déjà mis fin à sa saison précédente. Il affirme se sentir « prêt », mais reconnaît ne pas avoir le dernier mot médical. Les Spurs, eux, adoptent une approche conservative : pas de précipitation, surtout quand on parle d’un meneur qui doit piloter Wembanyama et l’attaque.
Fox et Wembanyama : le duo attendu qui attend son heure
La franchise a mis beaucoup d’espoirs dans la combinaison Fox — Victor Wembanyama, une alchimie censée accélérer le projet de reconstruction. L’absence, même temporaire, du meneur laisse un trou tactique évident : qui mettre à la baguette ? Qui prendre les responsabilités offensives sur les temps forts ? Les entraîneurs devront bricoler les rotations en attendant de récupérer leur chef d’orchestre. Ce n’est pas seulement une question de statistiques ; c’est une question d’identité de jeu.
Des signes contradictoires : l’envie contre la raison
Fox l’a dit sans emphase : il se sent capable de jouer maintenant, mais les décisions finales reviendront au personnel médical. C’est ce conflit presque éternel entre le compétiteur qui veut retourner sur le parquet et l’équipe qui doit gérer le capital santé sur une longue saison. Les Spurs semblent pencher pour la seconde option, préserver Fox pour éviter une rechute qui coûterait bien plus cher qu’une soirée manquée.
Ce que ça change pour le début de saison
Concrètement, attendre la guérison de Fox veut dire donner plus de responsabilité à des seconds couteaux et tester des alternatives en match de préparation. Cela peut aussi offrir des minutes précieuses à des jeunes, mais à court terme cela diminue le plafond de ce que l’équipe peut espérer immédiatement. Les Spurs ouvrent le championnat à Dallas le 22 octobre ; si Fox n’est pas prêt, ce match sera le premier vrai examinateur du plan B.
Un défi collectif à la hauteur des ambitions
Pour Fox, l’enjeu est double : revenir vite, mais surtout revenir bien. Pour les Spurs, il s’agit de ne pas laisser une absence momentanée casser l’élan de construction autour de Wembanyama et des récentes pièces ajoutées à l’effectif. Au fond, cette période d’incertitude dira autant du caractère du groupe que de la capacité du staff médical à gérer une star autrement que par l’urgence. Les supporters retiendront leur souffle, mais la saison ne se juge pas sur une soirée : elle se gagne en décisions prises avec sang-froid.
En attendant un feu vert définitif, l’histoire se joue au jour le jour. Le retour de Fox pourrait être l’un des moments forts du début de championnat, ou la preuve que, parfois, la patience est la plus intelligente des stratégies.
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