Les ambitions de Murray pour la saison : précision et progression
Keegan Murray ne se cache pas : l’ailier des Kings a deux objectifs en tête. D’abord, retrouver une adresse redoutable derrière l’arc avec un minimum de 40 % à trois points. Ensuite, se placer comme un candidat crédible au titre de Most Improved Player. C’est ce qu’il a confié à Matt George d’ABC 10 Sacramento.
Du haut de ses 2,03 m, Murray a été un titulaire régulier l’an dernier, aligné 76 fois dans le cinq majeur. Pourtant, ses chiffres n’ont pas confirmé l’explosion espérée. Après une saison sophomore à 15,2 points de moyenne, il est redescendu à 12,4 points en 2024/25, accompagnés de 6,7 rebonds, 1,4 passes et près d’un contre par match. Ses pourcentages ? Corrects, sans être exceptionnels : .444/.343/.833. Le paradoxe, c’est qu’il a déjà prouvé sa capacité à briller de loin : 41,1 % à trois points dès sa saison rookie, avec 6,3 tentatives par match. En carrière, il tourne à 37,2 %.
Murray, qui peut prolonger son contrat rookie jusqu’au 20 octobre, ne semble pas stressé par les négociations. Lundi, il a glissé avec un sourire que ces discussions, il les laisse volontiers à son agent.
Des changements stratégiques à Sacramento
À Sacramento, les coulisses bougent autant que le parquet. Doug Christie, qui avait endossé le costume d’entraîneur intérimaire, a renforcé son staff avec des choix marqués. Selon Jason Anderson du Sacramento Bee, Mike Miller prend la main sur l’attaque, pendant que Bobby Jackson s’occupe désormais de la défense.
Et ce n’est pas tout. Le département des opérations basket se muscle également. Michael Scotto de HoopsHype rapporte que plusieurs visages connus de New York rejoignent l’organisation, tous liés à Scott Perry, le GM des Kings, passé par les Knicks. Fred Cofield devient directeur du personnel pro, John Halas prend le poste de directeur du recrutement universitaire, et Tom Perry s’installe en vice-président en charge de la science des données et de la planification. Une restructuration pensée pour apporter rigueur et vision à long terme.
DeRozan et les défis de la saison passée
Dans le vestiaire, DeMar DeRozan a tenu un discours lucide. La saison dernière n’a pas été simple, entre changements de coachs et départs de joueurs majeurs, dont un All-Star. « Pour être honnête, il y avait beaucoup de choses à gérer en interne, mais nous avons essayé de surmonter cela en tant que joueurs », a-t-il confié à KCRA 3 Northern California. « Je pense que cette fois-ci, vous verrez une équipe bien différente. »
À 36 ans, DeRozan n’a rien perdu de son efficacité. Pour sa première année dans la capitale californienne, il a tourné à 22,2 points de moyenne, avec 4,4 passes et 3,9 rebonds en 77 matchs. Solide, fiable, toujours clutch dans les moments chauds. Avec deux saisons restantes sur un contrat de trois ans à 73,9 millions de dollars, le vétéran reste une pièce centrale du projet Kings.
Entre les ambitions de Murray, la réorganisation du staff et l’expérience de DeRozan, Sacramento se présente cette année avec un mélange intrigant de jeunesse, de stratégie et de leadership. Reste à voir si tout cela suffira pour faire grimper les Kings dans la hiérarchie de l’Ouest.
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