Les Pistons misent sur une nouvelle dynamique offensive
La présaison, c’est ce moment où les équipes bricolent, testent, cherchent la bonne formule avant le grand saut. Et du côté de Detroit, on ne fait pas exception. Après une saison à oublier, les Pistons veulent redonner du sens à leur attaque. Exit le jeu statique et prévisible : place au mouvement, à la créativité, et à une répartition plus intelligente des responsabilités. Cade Cunningham restera évidemment le moteur, mais le staff veut que la machine tourne mieux autour de lui. Et pour ça, un nom revient sans cesse dans les discussions : Ausar Thompson.
Ausar Thompson, le nouveau catalyseur
JB Bickerstaff, fraîchement arrivé sur le banc, n’a pas mis longtemps à poser les bases : il veut que Thompson ait le ballon, qu’il crée, qu’il ose. L’ancien d’Overtime Elite a montré des flashs impressionnants la saison passée, notamment dans la lecture du jeu et la transition. Le coach veut transformer ces éclairs en lumière constante.
« Ausar a cette capacité à attaquer le panier avec intensité, mais aussi à faire la bonne passe », a-t-il confié après le match de présaison contre Cleveland. L’idée, c’est de le libérer du simple rôle d’ailier slasher pour en faire un vrai initiateur secondaire. De quoi surprendre des défenses qui, jusqu’ici, se focalisaient quasi exclusivement sur Cunningham.
Cade Cunningham enfin libéré ?
Pour Cade, cette redistribution des cartes pourrait changer beaucoup de choses. L’an dernier, il portait tout : la création, le scoring, les fins de quart-temps, parfois même la relance. Résultat : trop de pression, trop de pertes de balle, trop de fatigue mentale. En donnant plus de responsabilités à Thompson, Detroit espère casser cette dépendance excessive.
Imaginez : un Cunningham plus frais, capable de choisir ses spots, d’attaquer sur des défenses déjà désorganisées. C’est exactement ce qu’il faut pour libérer son jeu. Les Pistons veulent en faire un leader plus efficient, pas un martyr du système.
Une transition qui demandera du temps
Évidemment, tout ne se fera pas du jour au lendemain. Thompson reste un sophomore, encore un peu brut dans son handle et sa prise de décision. Son jeu doit gagner en contrôle, en régularité. Mais les progrès sont là : plus confiant sur son tir extérieur, plus précis dans ses lectures. Et surtout, une mentalité de bosseur qui plaît à tout le vestiaire.
Cunningham, lui, n’a aucun doute : « Ausar va être spécial. Plus il touche le ballon, plus il devient dangereux. » Quand ton franchise player valide la direction, c’est souvent bon signe.
Un collectif en construction
Detroit veut enfin retrouver une identité. Celle d’une équipe jeune, athlétique, capable de courir, de défendre dur et de créer sans dépendre d’un seul homme. Le front office l’a compris : les talents individuels ne suffisent plus, il faut un vrai plan de jeu. Et cette nouvelle dynamique offensive pourrait bien être la première pierre du projet Bickerstaff.
Le coach veut des attaques plus fluides, plus rapides, plus imprévisibles. Il veut que chaque joueur soit une menace. Que l’adversaire ne sache plus d’où viendra le danger.
Et maintenant ?
La présaison ne fait pas les playoffs, mais elle donne des indices. Et à Detroit, on sent quelque chose bouger. Ce n’est peut-être pas encore la renaissance tant attendue, mais c’est un pas dans la bonne direction.
Les fans des Pistons en ont vu passer, des promesses non tenues. Cette fois, l’espoir repose sur un duo qui semble enfin complémentaire : Cunningham, le cerveau. Thompson, l’énergie. Deux visions du jeu qui pourraient bien, ensemble, rallumer la flamme d’un public qui ne demande qu’à vibrer à nouveau au Little Caesars Arena.
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