Le retour potentiel d’Achiuwa à Miami : Un jeu d’équilibre financier
Miami et Precious Achiuwa, l’histoire n’est peut-être pas encore totalement écrite. L’intérieur nigérian, qui a gardé une maison dans la région, ne cache pas son envie de retrouver South Beach. Le Heat, lui, joue la montre. Intéressé, oui. Prêt à dégainer une offre, pas encore. La raison est simple : l’ombre de la luxury tax plane au-dessus du front office floridien, et chaque dollar compte dans la balance.
Discussions en cours avec Achiuwa
Les pourparlers existent. Ira Winderman le confirme : Achiuwa fait partie de la short list du Heat, aux côtés d’autres big men surveillés de près. La franchise cherche désespérément du renfort dans la peinture, mais le marché n’offre pas des solutions idéales. Bam Adebayo a besoin de souffle, Orlando Robinson est encore vert, et les rookies n’ont pas l’étoffe d’une rotation solide à l’Est. Achiuwa, lui, a un profil familier : athlétique, énergique, capable de défendre plusieurs postes. Le genre de soldat qui a déjà parlé la langue de Spoelstra.
Les défis financiers du Heat
Le problème, c’est que Miami marche sur une ligne de crête budgétaire. Le roster compte déjà 14 joueurs sous contrat. Ajouter un 15e, même au minimum, ferait exploser la luxury tax. Une option évoquée en interne ? Libérer Terry Rozier. Son contrat à 26,64 millions de dollars n’est que partiellement garanti (24,92 M). En cas de cut, le Heat gratterait environ 1,7 million de marge. Juste assez pour signer un nouveau joueur tout en gardant la tête hors de l’eau fiscalement. Mais la direction hésite : Rozier reste une pièce importante, et le couper serait un aveu de faiblesse sportive.
Stratégies alternatives pour Miami
Pat Riley et ses hommes ont plusieurs cartes en main. Ils peuvent patienter jusqu’en décembre : à ce moment-là, un contrat minimum vétéran proratisé passerait sans problème sous la ligne rouge. Autre piste, plus risquée : signer dès maintenant et trouver une solution d’ici janvier, date limite pour décider du sort de Rozier. Mais si le guard venait à se blesser gravement, le Heat devrait lui garantir l’intégralité de son contrat. Un scénario catastrophe qui plomberait toute flexibilité. Bref, l’équilibre est fragile, et Miami n’a pas droit à l’erreur.
Le parcours d’Achiuwa
Pour Achiuwa, c’est un retour là ou tout à commencé. 20ème choix de la Draft 2020 du Miami Heat, il n’a eu qu’une saison et opportunité pour montrer son potentiel à Miami avant d’être envoyé à Toronto dans le sign-and-trade de Kyle Lowry. Après trois saisons mitigées entre les Raptors et les Knicks, le Nigérian doit faire face à un dilemme : relancer sa carrière là où tout a commencé, ou accepter un rôle, peut être moindre ailleurs.
Le timing, l’argent et la stratégie détermineront tout. Pour Miami, l’équation est simple sur le papier mais diabolique en coulisses : comment renforcer la rotation sans basculer dans la luxury tax ? Pour Achiuwa, la réponse est plus émotionnelle : revenir à la maison.
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