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NBA : Doc Rivers refuse de paniquer après la déroute des Bucks

NBA : Doc Rivers refuse de paniquer après la déroute des Bucks

Milwaukee prend l’eau, mais Doc Rivers refuse de quitter le navire

Il y a des soirs où regarder le tableau d’affichage devient une forme de torture psychologique. Dimanche dernier, les Bucks et leur coach Doc Rivers n’ont pas juste perdu un match de basket. Ils se sont fait marcher dessus. Une défaite de 45 points. Pas contre les Celtics, pas contre le Thunder, mais face aux Brooklyn Nets. Oui, ces Nets-là. Score final : 127-82. Une gifle historique qui égale la plus grosse marge de victoire de l’histoire de la franchise new-yorkaise. Dans n’importe quel autre vestiaire, ce genre de performance déclencherait l’alarme incendie, des réunions de crise à trois heures du matin et probablement quelques chaises qui volent. Mais à Milwaukee ? C’est le calme plat. Ou du moins, c’est ce que Doc Rivers essaie de vendre.

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« On ne réinvente pas la roue quand on a une crevaison »

L’image est saisissante. Alors que la « Bucks Nation » est au bord de la crise de nerfs, Doc Rivers s’est présenté devant les micros avec la sérénité d’un moine bouddhiste qui vient de finir sa méditation. Pas de panique, pas de grands discours sur une révolution tactique. Juste une confiance inébranlable, presque déconcertante vu le contexte.

« Nous aimons notre équipe. J’aime vraiment cette équipe, » a lâché le coach vétéran après l’entraînement, relayé par l’Associated Press. Pour lui, tout casser maintenant serait une erreur de débutant. Rivers a de la bouteille, il a vu des saisons se jouer sur des détails, et sa philosophie est claire : on ne jette pas le plan de jeu à la poubelle parce qu’on a pris une volée un dimanche soir. « On ne réinvente pas la roue. Les équipes qui font ça échouent. J’ai vécu assez longtemps pour le savoir. » C’est une déclaration qui sonne comme un pari. Le pari que la structure est bonne, que les fondations tiennent, et que l’orage va passer. Reste à savoir si c’est de la sagesse ou du déni.

Un bilan qui fait grincer des dents

Il faut dire que le contexte ne plaide pas vraiment en faveur de la zen attitude. Les Bucks affichent un bilan de 11 victoires pour 16 défaites. C’est moche. Surtout quand on se rappelle qu’ils avaient démarré la saison sur un 4-1 prometteur qui laissait présager une montée en puissance. Depuis ? C’est la dégringolade : seulement sept victoires sur les vingt-deux derniers matchs. L’équipe patine, cherche son souffle et, disons-le franchement, manque cruellement d’identité défensive par moments.


Mais l’éléphant dans la pièce, ou plutôt l’absence de l’éléphant, c’est Giannis Antetokounmpo. Le « Greek Freak » est sur la touche depuis deux semaines à cause d’un mollet droit capricieux. Sans son double MVP, Milwaukee ressemble à une voiture de course dont on aurait retiré le moteur V12 pour y mettre des pédales. Rivers le sait. Il sait que juger cet effectif sans sa pièce maîtresse, c’est comme juger un orchestre sans son chef. C’est incomplet, injuste, et ça donne des fausses notes comme ce 127-82.
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L’humiliation comme électrochoc ?

Si le coach joue la carte de l’apaisement, les joueurs, eux, ont encore la joue rouge. Ryan Rollins, le meneur des Bucks, n’a pas cherché d’excuses bidons en conférence de presse : « C’était embarrassant. » C’est le mot. Se faire humilier de la sorte peut avoir deux effets : soit ça vous brise le moral, soit ça vous réveille brutalement.

Cette semaine sans match depuis la débâcle arrive peut-être au meilleur moment. C’est une rare fenêtre de tir dans le calendrier infernal de la NBA pour s’entraîner, se regarder dans le miroir et corriger le tir. Rivers voit cette pause comme une bénédiction déguisée. C’est le moment de resserrer les boulons. L’optimisme du coach est peut-être contagieux, mais il va falloir plus que des bons sentiments pour redresser la barre.

Au final, Milwaukee est à la croisée des chemins. Doc Rivers parie sur la continuité et le retour de Giannis pour remettre l’église au centre du village. C’est audacieux. Si les Bucks rebondissent et enchaînent une série de victoires au retour de leur star, on louera le sang-froid de Doc. Si la chute libre continue, ce calme olympien ressemblera furieusement à de l’inconscience. En NBA, la frontière entre la sérénité et l’aveuglement est souvent aussi fine qu’une feuille de stats un soir de défaite

Auteur/autrice

  • Julien Ollivier

    Etudiant en licence AES à Paris 1 Panthéon Sorbonne, je suis passionné depuis longtemps par le sport et l’actualité sportive. Grand fan de football et de tennis, le journalisme sportif m’a toujours fais rêver. J’ai rejoint l’équipe de PenseBet en juillet 2025, en apportant mon aide dans la rédaction d’articles de news.


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