Les Pacers dégainent : un 38e choix qui sent le coup malin
Premier move stratégique de la semaine du Draft : les Indiana Pacers ont mis la main sur le 38e choix en envoyant un futur second tour et un chèque aux San Antonio Spurs. Un échange discret, mais qui pourrait faire parler de lui dans quelques mois.
Les Spurs jouent la montre
Avec déjà les choix n°2 et n°14 dans leur escarcelle, les Spurs ont préféré alléger leur tableau de bord plutôt que d’empiler les jeunes talents. Résultat : un petit pactole en cash et plus de flexibilité pour de futurs mouvements. Un calcul malin dans une intersaison où chaque dollar peut peser lourd.
Indiana muscle sa Draft
Du côté des Pacers, on récupère un pick qui a de la valeur sans casser la banque. Après avoir envoyé leur 23e choix ailleurs et n’avoir que le 54e à disposition, ce 38e pick tombe à pic pour densifier l’effectif avec un jeune au potentiel à polir. Pas forcément une cible précise, mais un pari mesuré pour injecter du sang neuf.
Un coup comptable aussi
Ce choix, il vaut aussi sur la fiche de paie. Comme le rappelle Bobby Marks d’ESPN, un rookie pris en 38e position coûte environ 1,27 million de dollars – soit bien moins qu’un vétéran au salaire minimum ou qu’un pick de premier tour (environ 3,2 M$ pour le 23e). En période de tension salariale, chaque économie compte.
En ligne avec la stratégie salariale
Indiana flirte déjà avec le seuil de la luxury tax, donc ce genre de deal devient presque une obligation pour rester compétitif sans s’exposer financièrement. Même si envoyer du cash impose quelques limites sur les saisons suivantes, les dirigeants estiment que l’équilibre est bon entre talent potentiel et coût maîtrisé.
En clair : les Pacers ont fait le choix du pragmatisme. Pas de gros splash, mais un geste qui prouve qu’on garde la tête froide à Indianapolis. Reste à voir maintenant si ce 38e pick deviendra un vrai coup gagnant.
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