Dyson Daniels, le verrou d’Atlanta prolonge pour durer
Atlanta a trouvé son équilibre, et il passe par Dyson Daniels. L’arrière australien vient de signer une prolongation de quatre ans et 100 millions de dollars avec les Hawks, selon son agent Daniel Moldovan (Lighthouse Sports Management). Un accord logique pour un joueur devenu l’un des gardiens les plus respectés du périmètre.
Dyson Daniels’ defensive skillset has been something to behold this season…
🔒 1st in steals per game (3.0)
🔒 1st in deflections per game (6.2)
🔒 1st in total deflections (278)Watch him break down his strategy for guarding the best players in the NBA! pic.twitter.com/f4rp2hwfLG
— NBA (@NBA) February 5, 2025
Pour une franchise qui cherche à reconstruire son identité autour de la défense et de la cohérence, verrouiller Daniels, c’est bien plus qu’un simple mouvement financier : c’est un statement.
De rôle player à pièce centrale
Arrivé en NBA en 2022, Dyson Daniels n’avait rien d’un produit fini. Sélectionné en 8e position par les Pelicans, il a débarqué avec un profil atypique : grand pour un guard, instincts défensifs d’élite, QI basket au-dessus de la moyenne, mais un tir encore instable. Son passage à Atlanta a tout changé. Sous les ordres de Quin Snyder, Daniels a trouvé un rôle taillé pour lui : stopper, organiser, fluidifier.
Résultat : une explosion discrète mais réelle. En 2024-25, il boucle la saison avec 10,9 points, 5,6 rebonds, 3 interceptions et surtout une sélection All-Defensive Team, la première de sa jeune carrière. À seulement 22 ans, il s’est imposé comme le verrou du backcourt, celui qu’on colle sur les stars adverses quand il faut sauver un match.
Atlanta mise sur sa nouvelle colonne vertébrale
Cette prolongation n’est pas un hasard. Les Hawks cherchent un virage. L’ère du “tout pour l’attaque” s’essouffle, et les dirigeants veulent remettre la défense au centre du projet. Daniels incarne parfaitement cette mue. 100 millions sur 4 ans, c’est le prix de la stabilité. Et c’est aussi le prix d’un profil devenu rare : un guard de 2m01 capable de défendre sur trois positions, de relancer vite et de garder la tête froide sous pression.
Autour de lui, le front office veut bâtir une équipe plus physique, plus équilibrée, où la création ne repose plus uniquement sur Trae Young. Et pour cela, Dyson Daniels est la première brique solide.
Le deal parfait ?
Dans une NBA où les contrats dépassent désormais la stratosphère, 25 millions annuels pour un joueur All-Defensive de 22 ans, c’est un move lucide. Pas une folie, pas une aubaine : un bon équilibre. Atlanta sécurise un joueur au moment où sa valeur pourrait exploser, tout en gardant une marge financière pour compléter son effectif.
C’est aussi une marque de confiance. Daniels a progressé chaque saison : plus d’assurance balle en main, meilleur spacing, un tir à trois points qui commence enfin à s’ancrer (36 % cette saison). Il n’a pas fini son ascension : cette extension, c’est autant une récompense qu’un pari sur ce qu’il peut devenir.
Daniels, un mental déjà vétéran
Ce qui frappe avec Dyson Daniels, c’est sa maturité. Calme, discipliné, obsédé par le détail. Il ne parle pas beaucoup, mais son jeu parle pour lui. Dans le vestiaire, on le décrit comme “l’anti-bruit” : pas d’égos, pas de clash, juste du travail et une mentalité de pro. Les Hawks avaient besoin de ça. Dans une équipe souvent secouée par les rumeurs, les frustrations ou les coups de chaud, Daniels apporte une stabilité rare.
Et sur le terrain, c’est pareil : il ne se précipite pas, lit les lignes, anticipe les coupes. Ce genre de joueur ne fait pas forcément vibrer les highlights, mais il fait gagner des possessions. Et en NBA, les possessions, ça gagne des matchs.
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