Le rookie de Dallas enflamme le parquet face aux Blazers
Ce n’était pas censé être “son” match. Un soir de saison régulière comme il en pleut entre deux road trips, un duel Dallas VS Portland sans promesse d’explosions statistiques ni scènes de cinéma. Et pourtant, quelque chose a basculé. Dans une salle où chaque dribble résonnait un peu plus fort que d’habitude, le rookie de Dallas a fait irruption dans la lumière avec l’assurance de ceux qui savent que leur moment arrive. Pas demain. Pas dans trois ans. Maintenant.
Neuf de ses 21 points tombés dans les instants qui comptent, quand tout se serre, que les bras tremblent et que le ballon semble peser deux kilos de plus. Une performance qui a électrisé le public, giflé les doutes et laissé le parquet encore chaud bien après la sirène.
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— Dallas Mavericks (@dallasmavs) November 17, 2025
Un quatrième quart temps arraché à la pression
Il restait quelques minutes, peut être les plus longues de sa jeune carrière, et Dallas tanguait. Le match filait vers une issue indécise, le momentum vacillait comme une flamme mal protégée. C’est là que le rookie a décidé d’entrer dans le cadre.
Un tir en sortie d’écran, puis un drive au culot. Une interception glissée entre deux passes trop molles. Et cette impression que tout ralentissait autour de lui, comme s’il avait trouvé le bouton “calme” dans une situation où personne n’en voit jamais. Pendant que les vétérans cherchaient leur respiration, lui jouait avec les angles, sentait l’odeur du match qui bascule et refusait simplement de lâcher la laisse. Soudain, Dallas n’était plus en train de survivre. Ils suivaient son tempo.
La prolongation, son terrain de jeu
Une fois la cloche sonnée, il n’a pas hésité. Pas de regard perdu dans les gradins, pas d’hésitation dans le dribble. Il s’est avancé comme s’il entrait sur une scène qu’il connaît déjà par coeur. Un pull up, propre. Puis un floater qui a gratté la planche comme s’il avait demandé la permission. Tout ça avec une fluidité presque insolente.
Chaque panier faisait monter la salle d’un cran. On aurait dit que ses coéquipiers jouaient un demi ton plus haut rien que parce qu’il vibrait différemment. Le rookie n’était plus un simple rookie. Il dictait l’histoire en direct.
Un avenir à portée de main
On ne construit pas une carrière sur un match de novembre, tout le monde le sait. Mais certains soirs, on voit des éclats qui ressemblent à autre chose. À un début de trajectoire. À un fil rouge qu’on va suivre longtemps.
Parce qu’il y a la technique, oui, mais il y a surtout ce truc intangible. Cette façon de s’imposer quand personne ne lui demande encore. Cette maturité qui glisse dans les interstices des matchs serrés. Les coachs ont déjà les yeux qui brillent. Les dirigeants prennent des notes. Et les fans, eux, se disent qu’ils tiennent peut être quelque chose qui dépasse la hype habituelle.
Réactions et perspectives
Dans le vestiaire, les sourires en disent plus que les citations. Un vétéran a lâché qu’il “n’avait rien d’un gamin sur le terrain”. Un assistant a parlé d’un joueur “déjà accroché au moment”. Et le principal intéressé, humble mais pas naïf, a simplement reconnu qu’il avait “joué sans penser, juste en suivant ce que le match demandait”.
Les supporters, eux, ont déjà choisi. Ils chantent son nom, ils le projettent loin, très loin, parfois trop loin. Mais c’est ça aussi la NBA. Une étincelle et tout le monde allume le feu.
Et s’il y a une vérité à retenir de cette nuit face aux Blazers, c’est bien celle ci : Dallas n’a pas juste gagné un match. Dallas a peut être vu naître un joueur capable de changer la trajectoire d’une saison, d’une équipe, peut être plus encore.
Le rookie n’a pas simplement joué. Il a annoncé quelque chose. Et la ligue ferait mieux de tendre l’oreille.



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