Georges Niang à Boston, Kristaps Porzingis à Atlanta : un échange qui secoue les lignes
L’annonce est tombée en plein été, et elle n’a laissé personne indifférent. Les Celtics de Boston ont envoyé Kristaps Porzingis à Atlanta, en échange notamment de Georges Niang. Un mouvement qui a fait grincer des dents du côté du TD Garden, tant Porzingis s’était imposé comme une pièce centrale dans le système de jeu bostonien. En retour, c’est un visage moins connu mais pas sans valeur qui arrive : Georges Niang, un joueur combatif et expérimenté, dont le profil tranche nettement avec celui de son prédécesseur.
Un accueil sans chaleur pour un enfant du pays
Originaire de la région, Niang aurait pu espérer une arrivée en terrain conquis. Mais à Boston, l’attachement local ne fait pas tout. “Ils n’en ont rien à faire que je vienne d’ici”, a-t-il confié avec franchise lors du podcast The OGs, cité par HoopsRumors. “J’ai été échangé contre Kristaps Porzingis, donc évidemment la barre est haute.” Loin d’un accueil triomphal, le joueur de 31 ans a senti dès les premiers instants la pression inhérente à cette place forte du basket américain.
Entre méfiance et attentes, un défi sous haute tension
Dans les travées du TD Garden, certains supporters ne cachent pas leur scepticisme. “On a échangé la Licorne contre une Minivan”, souffle un fan, référence ironique aux surnoms respectifs des deux joueurs. Le parallèle est brutal, mais il résume bien l’état d’esprit d’une partie du public : la méfiance d’abord, la confiance peut-être après. Niang, lui, ne s’en formalise pas. Habitué à batailler pour sa place en NBA, il sait que le terrain reste le seul juge. “Je sais ce que je peux apporter. À moi de le montrer, jour après jour”, a-t-il glissé sobrement à sa sortie d’entraînement.
Une carte à jouer dans le collectif des Celtics
Connu pour sa capacité à étirer le jeu grâce à son tir extérieur, Niang ne viendra pas avec la prétention de remplacer Porzingis poste pour poste. Mais il pourrait bien s’imposer comme un rouage précieux dans la rotation, notamment dans les phases de spacing offensif. Son jeu sans ballon, son adresse à trois points et sa polyvalence sont des atouts que le staff des Celtics espère exploiter à plein temps. “On ne cherche pas un clone de Kristaps, on cherche à gagner autrement”, glisse un membre de l’organisation.
La patience, clé de l’équation
Comme souvent à Boston, la critique peut être aussi vive que l’enthousiasme. Niang n’ignore rien de l’environnement dans lequel il s’inscrit, et semble aborder ce nouveau chapitre avec lucidité. Le défi est réel, mais la porte est ouverte. Si la greffe prend, ce transfert décrié aujourd’hui pourrait bien apparaître sous un tout autre jour dans quelques mois. Et dans une ville qui ne jure que par les résultats, une série de bonnes performances suffit parfois à faire basculer une opinion.
Source Image : Mady Mertens-Imagn Images
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