L’avenir de Steve Kerr chez les Warriors incertain à l’aube de sa dernière année de contrat
La question plane au-dessus de San Francisco depuis quelques temps : Steve Kerr sera t-il toujours sur le banc des warriors à la rentrée 2026 ?
Car derrière les trophées, les records et les feux d’artifice, il y a une réalité plus humaine, plus intime : celle d’un coach arrivé à un carrefour de sa carrière. Et cette fois, c’est lui, personnellement, qui tiendra le volant.
Une dernière année à la tête de l’équipe ?
Mike Dunleavy Jr, GM des Warriors, invité dans l’émission Steiny & Guru sur 95.7 The Game, a affirmé que le coach des Warriors depuis plus de dix ans avait le champ libre : « Steve a toute la liberté de choisir ce qu’il veut faire. »
Pas de pression, pas de compte à rebours, pas de chantage silencieux. Juste du respect.
L’organisation veut lui accorder ce qu’elle appelle « la grâce de la saison », du temps, de l’espace, et une dose de recul rare dans une NBA obsédée par la vitesse et le contrôle.
Oui, Steve Kerr entre dans la dernière année de son contrat. Oui, cela crée une certaine tension dans l’air. Mais pour Dunleavy, la confiance est totale :
« Il est avec nous depuis longtemps et a été un atout incroyable. À mes yeux, il peut rester aussi longtemps qu’il le souhaite. »
Et cette phrase en dit long. Car à Golden State, on ne parle pas d’un simple entraîneur. On parle du pilier d’une ère.
Un timing bancal, une confiance intacte
Le timing n’est pas idéal, c’est vrai. Kerr a prolongé en 2024, mais seulement pour deux saisons. Pas vraiment la sécurité d’un contrat de long terme. Pourtant, personne ne panique dans la baie. Dunleavy le sait : tant que Kerr et Curry marchent côte à côte, le projet reste solide.
« Il est difficile d’imaginer Steph finir sa carrière sans Steve sur le banc », a-t-il lâché, presque comme une évidence.
C’est que ces deux-là partagent bien plus qu’une relation joueur-entraîneur. C’est une connexion forgée dans la victoire, le respect et les guerres d’usure. Kerr comprend Curry mieux que quiconque. Il sait quand le pousser, quand le libérer, quand simplement le regarder briller. Et tant que cette alchimie existe, Golden State reste Golden State.
Un avenir flou, mais pas inquiétant
Alors, que veut vraiment Steve Kerr ?
Après dix saisons, quatre bagues, et une révolution offensive qui a changé la NBA, il pourrait légitimement vouloir souffler. Peut-être explorer un nouveau défi. Peut-être simplement redéfinir ce que signifie “coach” dans une ligue qui ne dort jamais.
Mais ce qui frappe, c’est la sérénité autour du dossier. Pas de fuites, pas de murmures acides. Juste une attente respectueuse. Comme si tout le monde savait que, quelle que soit la décision, elle sera la bonne.
Kerr, c’est l’architecte d’un jeu collectif devenu mythique, le genre d’esprit rare capable de marier rigueur et liberté. Il a apprivoisé des égos, réinventé des rotations, construit une culture. Et ça, ça ne s’efface pas avec une signature ou une date de fin de contrat.
Plus qu’un coach, une figure
Au-delà des schémas tactiques, Kerr est un mentor. Un repère. Ses joueurs l’écoutent parce qu’il ne parle jamais pour remplir le silence. Curry le respecte parce qu’il l’a toujours laissé être lui-même. Draymond Green, malgré les frictions, le suit parce qu’il sent qu’il y a une boussole morale derrière chaque décision.
Kerr, c’est ce genre de leader rare qui rend tout le monde un peu meilleur, même dans la défaite.
Une attente teintée d’émotion
Alors oui, la question demeure : restera-t-il ?
Mais cette fois, il n’y a ni ultimatum, ni urgence. Juste un choix personnel, profondément humain, à faire.
Kerr a toutes les cartes en main, et surtout, il a gagné le droit de choisir sans rendre de comptes.
Et si c’était ça, au fond, la plus belle preuve de respect qu’une franchise puisse offrir à son coach ?
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