Detroit est sur une série folle de 12 victoires de rang, la meilleure de la NBA actuellement. Hier soir face aux Bucks, Jaden Ivey faisait son retour et l’équipe à déroulé s’imposant 129-116 au Fiserv Forum de Milwaulkee. Un nouveau succès qui renforce encore plus ce groupe qui semble sur un petit nuage dans ce début de saison.
Ivey revient, le public explose
Dix mois d’absence, deux opérations, des questions, beaucoup de doutes, et ce vide étrange laissé derrière un joueur dont l’électricité avait presque défini la nouvelle identité des Pistons. Puis soudain, il revient. Pas dans un grand discours, pas dans un timing parfait, mais dans une entrée en jeu qui claque comme un uppercut.
En quinze minutes, Ivey n’a pas cherché à surjouer. Il a joué juste. Dix points, quatre tirs rentrés sur six, un vol, une présence directe, presque instinctive. Comme s’il n’était jamais parti.
Jaden Ivey. The Return. pic.twitter.com/C4keshvr45
— Detroit Pistons (@DetroitPistons) November 23, 2025
Quand il parle de ce retour, il n’enrobe rien. Il dit juste la vérité brute. « Il suffit d’apprécier le moment. J’ai essayé de mettre de côté le temps passé. Je suis tellement reconnaissant d’être de retour. » Pas de posture, pas de faux suspense. Un gamin qui retrouve ce qu’il aime, et ça s’entend dans chaque mot.
Les Pistons prennent feu et ne lâchent plus
Douze victoires de suite. Le chiffre commence à peser sérieusement dans une franchise où les séries positives sont rarement venues gratuitement. Detroit ne gagne pas par hasard. Detroit gagne parce que ça défend ensemble, ça attaque ensemble, ça respire ensemble.
L’équipe avance comme un bloc, avec un rythme qui surprend, une maturité nouvelle, une vraie confiance. Les rôles sont clairs, les responsabilités assumées. Et même si Ivey ne joue qu’un petit quart d’heure, sa simple présence remet une couche d’adrénaline dans cet effectif qui ne demandait qu’à accélérer encore. Cette équipe ressemble à une promesse tenue. Et à un avertissement pour le reste de la ligue.
Un horizon qui s’éclaircit pour Detroit
On peut parler d’Ivey, de son retour, de son émotion. On peut parler de cette série qui s’allonge et commence à gratter les pages de l’histoire de Detroit. Mais le vrai fil conducteur, c’est l’avenir.
Le retour de Jaden Ivey, même en douceur, offre une profondeur que Detroit n’avait plus. Une dimension supplémentaire dans les attaques rapides, dans la création, dans la menace constante. Il n’est pas encore à 100 pour cent, mais il n’en a pas besoin pour transformer l’allure d’un match.
Et les Pistons, eux, ont désormais une trajectoire claire: ils montent. Ils montent parce qu’ils jouent juste. Ils montent parce qu’ils jouent ensemble. Ils montent parce que cette équipe n’a plus peur de rien, surtout pas de son propre potentiel. Detroit a vu d’autres renaissances dans son histoire. Celle-ci pourrait devenir la plus inattendue.
Avec Ivey qui revient, avec une série qui ne cesse de s’étirer, et avec une salle qui recommence à y croire, les Pistons ne sont plus simplement une belle histoire. Ils deviennent un problème. Un beau problème, pour tous ceux qui pensaient encore pouvoir les ignorer.



Laisser un commentaire