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NBA : James Wiseman revient chez les Pacers

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James Wiseman revient à Indiana : deuxième chance, dernier appel ?

L’histoire aurait pu s’arrêter là. Un prospect surcoté, une succession de blessures, un potentiel jamais vraiment exploité. Mais James Wiseman n’a pas dit son dernier mot. Et les Pacers non plus.

Le pivot de 24 ans vient de re-signer pour deux saisons à Indiana, au salaire minimum, avec une garantie partielle et une option d’équipe pour la seconde année, comme l’a révélé Tony East de Locked on Pacers. Une preuve que la franchise de l’Indiana garde un œil sur lui… mais aussi une main sur le bouton eject.

Un retour sans fanfare, mais pas sans espoir

Ce n’est pas une signature qui secoue la ligue. Ce n’est pas non plus une surprise. Kevin Pritchard, le boss des opérations basket, avait prévenu : un deal était dans les tuyaux. Il est maintenant officiel.

Et quelque part, c’est logique. Wiseman avait déjà séduit Indiana lors de la présaison dernière. Longiligne, explosif, capable de courir le terrain comme peu de pivots. Il tenait alors la corde pour devenir le back-up officiel de Myles Turner. Mais voilà, blessure lors du match d’ouverture, et rideau. La saison a filé, et lui avec.

Cinq ans de carrière, et toujours en chantier

Deuxième choix de la draft 2020, Wiseman avait débarqué en NBA dans un tourbillon d’attentes. Le genre de prospect qu’on compare à Chris Bosh, qu’on projette déjà All-Star. Mais à Golden State, il n’a jamais trouvé sa place. À Detroit, il a juste essayé de rester en forme. Et à Indiana, il a entrevu quelque chose… avant que son corps ne dise stop.

Aujourd’hui, le bilan est brutal : 148 matchs en cinq saisons, 55 titularisations, et une moyenne honnête mais sans éclat : de 9,1 points et 5,6 rebonds. À 24 ans, il ne faut pas parler de bust. Mais il faut commencer à parler de tournant.

Un secteur intérieur à reconstruire

Et ça tombe bien. Les Pacers ont du boulot sous le cercle. Myles Turner est parti, direction l’inconnu. Le poste 5 est désormais un open bar, et Wiseman est dans la file d’attente, aux côtés de Jalen Smith, Isaiah Jackson, et peut-être Goga Bitadze, en passe de re-signer.

Il ne sera pas seul à se battre pour une place. Tony Bradley est toujours là, lui aussi sous contrat non garanti. Il y aura du grabuge dans les rotations du training camp. Mais selon Fieldhouse Files, Pritchard reste confiant :

« On a vu des flashes impressionnants en présaison. Il est long, athlétique, en progrès au shoot. Ce n’est pas Myles, mais avec Boylen et le staff, on bosse fort. »

On est loin des promesses de 2020, mais ce genre de déclaration, à ce stade, vaut de l’or pour Wiseman. Il n’a plus besoin de briller, juste de tenir debout, défendre dur et capter les rebonds.

Une saison charnière, ou rien

Soyons clairs : si James Wiseman ne s’impose pas cette saison, il risque de glisser hors du radar NBA pour de bon. Ce contrat est une bouée, pas une promesse. Les Pacers l’apprécient, mais ils ne lui doivent rien. La balle est dans son camp, littéralement.

En NBA, les secondes chances sont rares. Les troisièmes encore plus. Mais Wiseman a encore cette aura inachevée, ce frisson de “et si…”. Et dans une ligue obsédée par le potentiel, ça suffit parfois à décrocher un dernier ticket.

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Auteur/autrice

  • Pierre Boulben

    Ancien journaliste sportif passé par L’Équipe et ESPN, passionné de football, de tennis et de sport en général, je dirige depuis deux ans la rédaction de PenseBet. J’y supervise les articles de tendances, les analyses statistiques sur les grandes ligues sportives, ainsi que la couverture de l’actualité au quotidien.


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