Le retour de Tatum : premiers pas sur le terrain après l’ombre
Il y avait ce silence pesant autour de l’Apache vert : plus de dribbles, plus de shoot, juste un vide laissé par un tendon rompu en plein printemps. Et puis, voilà , quelques jours seulement après l’opération, Jayson Tatum est de retour. Le parquet l’a accueilli comme un mirage trop longtemps attendu.
Le type d’image qui redonne espoir : Tatum, botté ? Non. En action, oui. Sur la vidéo postée ce weekend, il dribble, court, shoote. Des gestes simples, mais énormes quand on parle d’un retour d’Achilles.
Quatre mois après la chute : l’ombre d’une sortie glorieuse
Souviens-toi de ce soir de mai, Game 4 face aux Knicks : Tatum bondit pour une balle libre, son genou flanche, le tendon cède. Le bruit de cet instant a fait taire Boston. Le diagnostic est tombé : rupture du tendon d’Achilles.
Une blessure de ce calibre exige du temps, de la prudence, un reset total. Pourtant, moins de cinq mois plus tard, il est là, gambadant, shootant, reprenant les bases comme pour dire au monde : je ne suis pas mort.
Quand la vidéo montre Tatum deadlifter des poids lourds, enchaîner des dribbles, lancer des lancers — tout cela, plus que des actes de rééducation, devient une déclaration. « Rusty as a motherf—r », a-t-il lâché. (« Je suis rouillé comme un b.t.rd »)
Ce que cette reprise raconte
-Le mental d’abord
Se relever d’un Achilles, dans la tête, c’est refuser de rester à terre. Tatum n’avait pas juste à guérir physiquement, il devait reconstruire ses certitudes. Marcher pain-free, se dire qu’il peut courir… chaque mouvement est une petite victoire psychologique.
-Le défi des attentes.
Même si certains espèrent le voir revenir cette saison, ses mots sont mesurés : « il est trop tôt pour donner un calendrier. Ce peut être cette saison, ce peut être la prochaine. L’important, c’est de revenir à 100 % ».
E! Online
Brad Stevens, président basket des Celtics, ne s’y trompe pas : aucune pression, aucune précipitation. Priorité à la santé, au retour complet.
Le chemin vers la renaissance
Cette reprise n’est pas une arrivée, mais un point de départ. Il reste à reconstruire la puissance, la confiance dans l’appui, la nervosité musculaire. Les transitions rapides, les changements de direction, les sprints, tout sera scruté. Un faux pas est interdit.
Boston aussi doit composer : comment intégrer doucement son franchise player sans le brûler ? Le staff médical, les coaches, les joueurs, tous devront faire un pas vers lui, pas le contraindre à franchir un mur seul.
Et pour nous, spectateurs, c’est un rappel : le sport est parfois plus beau dans la fragilité. Dans cet effort de remonter du trou, dans cette lutte humble mais obstinée. Ce retour précoce n’est pas encore un comeback, mais il en porte déjà l’essence.
Alors on guette. Minute après minute, vidéo après vidéo, on attend le geste qui dira : « je suis prêt ».
Laisser un commentaire