Un nouvel espoir pour les Bulls : Josh Giddey signe une extension de contrat
La rumeur courait depuis des semaines, les discussions s’étiraient comme un vieux chewing-gum. Mais cette fois, c’est officiel : Josh Giddey a paraphé une extension de quatre ans à 210,7 millions de dollars avec les Bulls, selon Shams Charania. Chicago tient son meneur du présent et, peut-être, son visage du futur.
C’est un deal qui change la donne. Le gamin australien, 23 ans à peine, passe du statut d’interrogation estivale à celui de pierre angulaire d’une franchise en quête de renaissance. Après des mois de doutes, l’horizon s’éclaircit soudain pour les Bulls.
Un été de suspense
L’intersaison a été tout sauf calme pour Giddey. Agent libre restreint, il a longtemps semblé naviguer entre incertitude et impatience. Les Bulls allaient-ils matcher une éventuelle offre extérieure ? D’autres franchises allaient-elles tenter le coup ? Finalement, Chicago a tranché net : on garde le joyau, on mise gros, on construit autour de lui.
Pendant ce temps, la ligue bruisse de mouvements hésitants. Cam Thomas prolonge aux Nets, Kuminga attend un signe clair des Warriors, Quentin Grimes patiente encore. Mais ce lundi, les projecteurs ne regardaient qu’un seul homme : Giddey, costume trois pièces de franchise player fraîchement ajusté.
La saison où tout a basculé
S’il fallait une saison pour convaincre les Bulls de casser la tirelire, c’est bien la dernière. Giddey a franchi un cap majeur, combinant volume et efficacité, avec un sang-froid qu’on ne prête d’ordinaire qu’aux vétérans. Des shoots qui tombent au bon moment, des lectures qui déstabilisent les défenses, et cette impression qu’il a toujours deux coups d’avance sur le parquet.
Ses lignes statistiques le disent déjà : presque un triple-double de moyenne, un pourcentage à trois points en nette progression, une régularité qui a changé le visage de Chicago. Mais au-delà des chiffres, il y a ce sentiment diffus, presque viscéral, que Giddey est devenu le moteur d’une équipe qui avait besoin d’un nouveau souffle.
Chicago rêve à nouveau
Avec Giddey prolongé, les Bulls posent une carte claire sur la table : c’est lui le patron. L’Australien de 2m03 a tout pour incarner le chef d’orchestre d’un projet ambitieux. Sa taille, sa vision, sa créativité rappellent parfois les grands distributeurs qui savent transformer des attaquants ordinaires en menaces permanentes.
Pour une franchise qui cherche depuis des années à tourner la page Derrick Rose, puis à dépasser le cycle inachevé de Zach LaVine, ce contrat est une déclaration. Chicago veut redevenir une place forte de l’Est, et Giddey sera le guide de cette expédition.
L’aube d’une nouvelle ère
Les Bulls n’ont pas signé un simple meneur. Ils ont verrouillé un leader, un visage, une promesse. Dans un United Center qui a connu des années d’errance, l’arrivée de Giddey comme figure de proue redonne une raison de croire.
La saison qui arrive sera le vrai test. Les attentes sont lourdes, la pression immense. Mais Giddey n’a jamais semblé intimidé par la scène. Au contraire, il s’y installe comme si la lumière lui appartenait.
Chicago cherchait une étincelle. Giddey pourrait bien être l’incendie.
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