Knicks : une dernière place en jeu, un choix crucial à venir
Avec un effectif quasiment verrouillé et un été marqué par un contrat XXL de 150 millions de dollars, les Knicks approchent de la fin de leur intersaison. Une seule place reste à combler dans l’effectif. Une. Mais elle suffit à faire tourner toutes les têtes à New York. Deux noms circulent avec insistance : Ben Simmons, miraculé potentiel d’une NBA qui l’a vu sombrer, et Landry Shamet, chouchou discret du Garden revenu sur le devant de la scène.
Ben Simmons : un talent en sommeil
Parler de Ben Simmons, c’est ouvrir un chapitre fait de promesses non tenues, de fulgurances passées et de doutes collants. L’Australien, autrefois All-Star et point d’ancrage d’un Process qui faisait fantasmer Philadelphie, n’est plus que l’ombre de lui-même. Ses stats ? 5 points, 5,6 passes, 4,7 rebonds l’an dernier. Un fantôme élégant, mais un fantôme quand même.
Et pourtant… La taille est là. Le QI basket aussi. Et surtout, cette défense, toujours aussi venimeuse. New York, dans sa quête de rédemption et de gros coup à faible coût, voit en lui un pari tentant. Le genre de pari qui peut tout changer. Mais Simmons devra d’abord vaincre ses démons. Retrouver ses jambes, son mental, son envie. Parce que le Madison Square Garden n’est pas tendre avec les hésitants.
Landry Shamet : l’énergie du vestiaire
À l’autre bout du spectre, Landry Shamet. Pas de buzz. Pas de flash. Mais une constance qui rassure et une attitude qui colle parfaitement à l’ADN Knicks version 2025. En sortie de banc, l’arrière a tourné à 5,7 points de moyenne. Rien d’explosif. Mais ce n’est pas ce qu’on lui demande. Ce qu’il amène ? Une implication sans faille. Un sens du timing. Et une vraie connexion avec le Garden.
Arrivé en cours de saison, Shamet a rapidement trouvé sa place. Dans le vestiaire, il fédère. Sur le terrain, il fait le job. Dans les tribunes, on l’adopte. Il n’a peut-être pas le plafond d’un Simmons, mais il a la fiabilité d’un joueur que tout coach adore avoir dans son effectif.
Deux profils, deux philosophies
Le débat dépasse la simple addition de statistiques. Ce n’est pas juste Simmons vs Shamet. C’est la promesse d’un potentiel réveillé face à la garantie d’un rôle assumé. C’est le feu contre la glace, le swing contre la base sûre.
Choisir Simmons, c’est espérer frapper un grand coup. Rebond spectaculaire ou échec cuisant, il n’y a pas d’entre-deux avec lui. Miser sur Shamet, c’est continuer dans la lignée d’un groupe qui se construit dans la cohérence et l’alchimie.
L’un pourrait électriser New York. L’autre pourrait la stabiliser.
Le Madison Square Garden comme juge de paix
À New York, rien ne passe inaperçu. Chaque signature devient une histoire. Chaque joueur, un personnage. Celui qui prendra cette ultime place n’aura pas droit à l’anonymat. Il héritera des projecteurs les plus intenses de la ligue. Loin d’un simple strapontin dans la rotation, cette place pourrait devenir un tremplin… ou une mise à nu.
Et c’est là que réside toute la complexité du choix : quel profil est prêt à encaisser cette pression ? Qui peut évoluer, briller, survivre sous les yeux les plus exigeants de la planète basket ?
Un tournant à ne pas manquer
La marge entre un bon parcours et une saison frustrante se joue parfois sur un détail. Un ajustement. Un joueur de banc. Les Knicks, portés par une dynamique retrouvée, n’ont pas le droit à l’erreur.
Ben Simmons ou Landry Shamet ? Projet de relance ou continuité assumée ? Pari risqué ou carte fiable ? Ce dernier choix pourrait peser bien plus lourd qu’il n’y paraît dans le destin d’une équipe en quête de confirmation.
Ce n’est peut-être qu’une place. Mais c’est une décision qui engage tout un vestiaire. Et à New York, rien n’est jamais vraiment anodin.
Crédit photo : Darren Yamashita-Imagn Images
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