La retraite surprise de Malcolm Brogdon secoue la NBA
Personne ne l’avait vu venir. La nouvelle est tombée comme une claque en plein visage de la ligue. Malcolm Brogdon raccroche. Sans préavis. Sans tournée d’adieux. Lui qui semblait encore prêt à batailler pour une place solide dans la rotation new-yorkaise a choisi de tourner la page, à la veille même du début de la saison.
Tout indiquait pourtant qu’il serait l’un des visages de la deuxième unité de Mike Brown. Les Knicks comptaient sur son expérience, sa vision du jeu, son calme en fin de match. Mais après des années de galères physiques, de chevilles capricieuses et de saisons tronquées, Brogdon a simplement dit stop. Selon des journalistes proches de la ligue, la décision a été prise à la dernière minute. Quelques semaines plus tôt encore, il n’était pas question de retraite.
Ce départ précipité change immédiatement la donne pour New York. En coulisses, la franchise avait commencé à explorer des trades pour ajuster son effectif. Finalement, avec Brogdon hors jeu, Landry Shamet devrait conserver sa place pour la saison régulière sans que les Knicks aient à bouger une seule pièce supplémentaire.
Shamet, Mathews et la bataille du dernier strapontin
Dans le sillage de cette annonce, une autre lutte se joue en silence dans les couloirs de Madison Square Garden. Garrison Mathews, sniper confirmé et précieux en sortie de banc, s’est invité dans la discussion pour l’un des derniers spots du roster. Ses stats parlent pour lui : 6,8 points par match en présaison, à 41,7 % derrière l’arc. Une carte de visite claire.
Les Knicks pourraient tenter un coup en conservant à la fois Shamet et Mathews. Ce dernier, en tout cas, ne compte pas s’éterniser en G League. « Les Knicks ont beaucoup de potentiel. Je pense qu’ils peuvent faire de grandes choses », a-t-il confié. « J’espère juste en faire partie. » Une phrase simple, mais lourde d’ambition. À New York, chaque siège compte. Et celui-là ne sera pas donné.
Josh Hart, pièce maîtresse en convalescence
Pendant ce temps, Josh Hart continue de retrouver son rythme. Victime de spasmes dorsaux, l’ailier n’a quasiment pas foulé le parquet en présaison. Mike Brown reste prudent quant à sa participation au dernier match amical vendredi. Le staff préfère miser sur la patience que sur la précipitation.
« Josh est une pièce essentielle de notre identité », a rappelé l’entraîneur. Difficile de lui donner tort. L’énergie de Hart, sa capacité à tout faire sur le terrain et son impact dans les moments intenses font partie de l’ADN des Knicks. Pas question de le griller avant même que la saison ne commence.
Mitchell Robinson sous surveillance
Autre dossier sensible : Mitchell Robinson. Titulaire indiscutable en présaison, le pivot reste fragile. Son historique de blessures pousse le staff à adopter une gestion minutieuse de ses minutes. Il pourrait être ménagé lors de certains back-to-back afin d’éviter les rechutes. Sa présence au sommet de sa forme a été l’une des clés des récentes campagnes de playoffs des Knicks. Sans lui, la défense intérieure perd de sa superbe.
Robinson a d’ailleurs manqué l’entraînement du jour à cause de douleurs persistantes, quelques heures seulement après avoir été mis au repos en deuxième mi-temps du dernier match. Rien d’alarmant, mais suffisamment pour que l’équipe prenne des précautions.
En une soirée, New York a vu son plan de présaison voler en éclats et une série de nouveaux scénarios s’ouvrir. Entre la retraite surprise de Brogdon, les incertitudes autour de Hart et la gestion au millimètre de Robinson, la rentrée s’annonce mouvementée dans la Grosse Pomme.



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