Il a connu les douleurs, il revient pour la gloire
Pendant que les projecteurs de la NBA brillaient ailleurs, Kristaps Porzingis luttait dans l’ombre. Une saison écourtée, des douleurs tenaces, des playoffs vécus comme un supplice… mais l’homme de 2m21 n’a jamais lâché. Cet été, il revient. Le regard plus clair, le corps plus léger, et surtout, le feu à l’intérieur.
Désormais membre des Hawks d’Atlanta, après un passage express mais marquant chez les Celtics, le Letton a ouvert son cœur au micro de Sports Studija, chez lui, au pays. « Je me sens enfin bien. Pour de vrai. » Un soulagement pour un joueur qui, durant les playoffs, peinait parfois à tenir debout. « J’étais constamment fatigué. J’avais des vertiges, parfois j’avais l’impression que j’allais tomber dans les pommes. » Ambiance. Mais cette page-là, il l’a tournée.
Un trade, un reset, une nouvelle histoire
Il n’a pas vraiment eu le temps de déballer ses cartons à Boston que déjà, il refaisait ses valises. L’échange entre les Celtics et les Hawks a fait du bruit. Il faut dire que le talent de Porzingis n’a jamais été un doute. Sa disponibilité, en revanche…
À Atlanta, c’est un pari. Mais un pari qui peut tout changer. À 29 ans, KP arrive dans une franchise qui cherche désespérément un second souffle autour de Trae Young. Et lui, c’est un type qui sait respirer à haute altitude. « Honnêtement, je me sens fantastique », balance-t-il, sourire en coin, à BasketNews. Le ton est donné.
Des chiffres qui ne mentent jamais
On l’oublie parfois, mais même diminué, Porzingis reste une anomalie statistique. La saison dernière, il tournait à 27,6 points, 22,8 rebonds et 4 contres de moyenne… sur 240 matchs. Une coquille ? Non, juste une coquille de robot : en réalité, il a signé 20,1 points, 7,2 rebonds et 1,9 contre par match avec les Celtics. Efficace, tranchant, létal quand il est en forme.
Son shoot extérieur, sa mobilité, sa taille… dans une NBA obsédée par les stretch bigs, Porzingis est un diamant brut. Mais un diamant fragile. D’où l’enjeu colossal de sa nouvelle aventure : durer. Atlanta mise sur lui, mais le Letton le sait mieux que personne, le temps presse.
La Lettonie avant l’Amérique
Avant de poser ses valises en Géorgie, KP veut boucler un autre chapitre. Un chapitre patriotique. L’EuroBasket approche, et Porzingis veut y être. Pour représenter la Lettonie, évidemment, mais aussi pour tester son corps, s’échauffer, se jauger.
« Tout a disparu », dit-il de ses douleurs. L’envie, elle, est restée intacte. Pour son pays, il veut tout donner. Pour sa franchise, il veut redevenir l’arme fatale qu’il était à New York. Une chose est sûre : ce n’est pas le cœur qui manque.
Atlanta, l’heure de vérité
À son arrivée chez les Hawks, Porzingis ne débarque pas en sauveur, mais il peut tout changer. Aux côtés de Trae Young, il peut redéfinir l’identité d’une équipe qui peine à franchir un cap. Il peut être ce facteur X que les défenses ne savent pas comment gérer. Il peut, surtout, montrer qu’il n’est pas qu’un talent gâché par les blessures.
Le défi est immense. Mais Porzingis, dans ses mots, dans ses yeux, dans sa voix, ne triche pas. Il veut écrire une nouvelle histoire. Une histoire de renaissance, de revanche, d’accomplissement.
À suivre de très près
Le monde du basket est rempli de faux retours. De joueurs qui « vont revenir plus forts que jamais », et disparaissent aussi vite qu’ils sont revenus. Mais avec Porzingis, on sent autre chose. Une lucidité, une rage, un calme étrange.
Alors que la saison approche, les regards se tournent vers Atlanta. Vers ce géant au style unique, que beaucoup avaient enterré trop vite. Il est là. Il est debout. Et il est prêt à remettre le feu.
Kristaps Porzingis, saison 2025-2026 : le comeback d’un homme qui n’a jamais vraiment quitté la scène, mais qui compte bien redevenir l’un des acteurs principaux.
Crédit photo : FIBA
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