Porzingis envisage un retour en Europe : « Pourquoi pas ? »
Un soir d’été à Athènes, un tournoi amical, une conférence de presse qui s’annonçait banale. Puis Kristaps Porzingis lâche une phrase qui fait tilt. À la question de savoir s’il pourrait finir sa carrière en Europe, le Letton sourit et balance : « Bien sûr, pourquoi pas ? » Rien de définitif, rien d’écrit dans le marbre. Mais assez pour allumer une petite étincelle dans l’imaginaire des fans.
Un clin d’œil à l’Europe et particulièrement à la Grèce
Le nouveau pivot des Hawks, qui a fait ses débuts pros à Séville en 2012 avant de devenir « l’Unicorn » en NBA, a pris soin de ne pas fermer la porte à son continent de naissance. « Je n’y ai pas vraiment réfléchi, mais en voyant certains clubs ici en Grèce, l’atmosphère lors des matchs serait vraiment incroyable à vivre », a-t-il confié. Relancé sur une éventuelle signature dans le pays de Giannis, il a esquivé avec un « peut-être, qui sait » qui ressemble plus à une pirouette qu’à un véritable plan de carrière. Mais derrière ces mots, on sent une curiosité réelle pour le bouillonnement des salles européennes.
Un duel compliqué face à Giannis
Avant de faire rêver les supporters grecs de l’Olympiakos ou du Panathinaïkos, le letton a dû affronter un autre monstre durant la préparation à l’Eurobasket : Giannis Antetokounmpo. Résultat ? Sept points, quatre rebonds, un impact limité en 19 minutes pour le Letton. En face, le Grec a roulé sur la rencontre : 25 points, 10 rebonds, un show express en 21 minutes, victoire 104-86 pour la Grèce. « C’était dur. Giannis a été incroyable en première mi-temps. On aurait pu mieux faire, mais ce n’était pas notre jour », a reconnu Porzingis, déjà tourné vers le match suivant contre l’Italie.
Le retour après une saison en dents de scie
Le simple fait de revoir Porzingis sur un parquet est déjà une victoire. Sa saison dernière avait été coupée par une blessure qui l’a freiné de février jusqu’au deuxième tour des playoffs avec Boston. En juillet, il affirmait enfin se sentir « fantastique », après avoir laissé son corps respirer. À 30 ans, il reste encore au sommet de son basket lorsqu’il est en bonne santé, et Atlanta compte sur lui pour être un pilier dans sa nouvelle aventure. Autant dire que le retour en Europe, s’il arrive un jour, reste encore un horizon lointain.
Un parfum d’EuroBasket et de revanche
Ce tournoi de l’Acropole, c’est aussi le tremplin vers l’EuroBasket. Une compétition que Porzingis n’avait plus disputée depuis 2017, quand il avait porté la Lettonie jusqu’à une impressionnante cinquième place. « Les playoffs NBA et les tournois FIBA, c’est assez similaire : chaque match peut tout changer, c’est une question de vie ou de mort », a-t-il expliqué. Pour lui, il n’y a rien de plus grisant que cette intensité, et rien de plus spécial que de vivre ça devant le public letton. « Nous avons hâte d’y être », a-t-il ajouté, les yeux déjà rivés sur le grand rendez-vous.
Alors, Porzingis en Europe ? Pas demain, pas après-demain non plus. Mais l’idée est désormais dans l’air, et quand un joueur de ce calibre ouvre une porte, même entrouverte, les fans s’y engouffrent. Pour l’heure, il reste une arme redoutable en NBA, et un pilier de la sélection lettone. Mais un soir, quelque part en Europe, il pourrait bien écrire le dernier chapitre de son histoire. Et ce jour-là, les tribunes trembleront.
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