Le retour possible de Serge Ibaka en NBA : un come-back en préparation ?
Le cliché a claqué sur Instagram comme un tir à trois points au buzzer. Noir et blanc, lumière brute, un gymnase désert de l’Université de Miami, et Serge Ibaka en plein jump shot. Légende simple, presque trop simple : « @nba Comeback ». À 21h03 CST, le 2 novembre 2025, l’ancien shot blocker le plus respecté de la ligue a appuyé sur le bouton rouge de la rumeur. Depuis, les réseaux bouillonnent comme si le temps n’avait pas de prise sur les souvenirs. Et si Ibaka se préparait vraiment à revenir en NBA ? Et si l’histoire n’était pas encore terminée ?
Un parcours taillé dans le béton armé
Serge Ibaka, c’est 14 saisons NBA, des kilomètres de pick and roll défendus, des bras qui jaillissent comme des guillotines, et une réputation forgée dans la sueur. Son dernier passage dans la ligue remonte à la saison 2022-23, un ultime chapitre un peu timide avec les Bucks : 16 matchs, 4,1 points, 2,8 rebonds en 11,6 minutes. Stat sheet modeste, rôle secondaire, mais pas une retraite annoncée. Juste un break, un virage, une envie d’air.
Direction l’Europe. Et là, surprise : Ibaka n’a pas fait de la figuration. Avec le Bayern Munich, il s’offre une vraie renaissance : 12,6 points, 6,8 rebonds, 1,3 contre, et un incroyable 48 % derrière l’arc. Oui, Serge Ibaka, l’ancien roi des contres, s’est transformé en stretch big létal. Pas mal pour un « vétéran ».
Madrid, le terrain de la preuve
Puis est venu le Real Madrid, un autre décor, une autre exigence. Moins de stats, certes, mais un rôle toujours utile en EuroLeague : 6,5 points, 3,3 rebonds par match, et surtout, une influence bien au-delà des chiffres. À 36 ans, il a prouvé qu’il n’était pas venu encaisser des chèques mais distribuer des cartons. Toujours mobile, toujours vocal, toujours prêt à contester un tir ou enfiler un catch-and-shoot.
Dans un basket où les intérieurs doivent désormais défendre la raquette et l’espace, Ibaka coche encore beaucoup de cases. Et il le sait.
Un CV qui parle plus fort qu’un agent
Champion NBA en 2019, trois fois meilleur contreur de la ligue, un passage culte au Thunder aux côtés de Durant, Westbrook et Harden. Finales NBA 2012. Les highlights sont encore frais : les pins contre, les mid-range assassins, les célébrations poing serré. Ibaka n’a jamais été un rôle player lambda, mais un pilier, un émissaire défensif, un vétéran qui sait ce que coûte un titre.
Alors la question est simple : qui serait assez fou pour dire non à un joueur pareil dans un vestiaire ?
Un retour, oui… mais pour quoi faire ?
La NBA 2025 n’est plus celle de 2015. Le jeu va plus vite, les intérieurs doivent réfléchir à la même vitesse qu’ils respirent. Mais Ibaka, lui, n’a pas arrêté d’évoluer. Tir extérieur solide, QI basket haut de gamme, mentalité de soldat. Ce n’est pas un comeback nostalgique qu’il prépare, c’est un rôle. Pas pour sauver une franchise, mais pour ajouter ce supplément de maturité qu’on ne trouve pas en G League.
Teams contenders, jeunes équipes qui manquent d’un adulte dans la salle, bancs trop tendres : le marché a des besoins, et Ibaka coche la case « expérience palpable ».
Alors ? Simple coup de com’ ou vrai retour en chantier ? Les prochains jours diront si la NBA est prête à remettre un jersey sur les épaules de l’un des meilleurs rim protectors des années 2010. Une chose est sûre : Serge Ibaka n’a pas encore rangé son feu intérieur. Et quand un vétéran poste « Comeback » sans emoji, c’est qu’il ne joue pas.
La balle est désormais dans le camp des GM. Et ils savent très bien que certains paris valent plus que d’autres.
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