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NBA : Le dossier Kuminga n'avance pas… ou presque

NBA : Le dossier Kuminga n’avance pas… ou presque

Jonathan Kuminga et les Warriors : Un été de doutes et de négociations

L’été n’a pas encore dit son dernier mot, mais du côté de San Francisco, il a déjà un goût amer. Dans les travées du Chase Center, les sourires sont rares, les certitudes encore plus. Jonathan Kuminga, 21 ans, profil d’ailier-fort explosif, rêve de s’imposer dans la ligue… mais reste, pour l’instant, coincé dans une sorte de purgatoire doré. Trop bon pour rester dans l’ombre, pas encore assez décisif pour s’imposer dans la lumière. Et autour de lui, les Warriors jonglent entre calculs, prudence et hésitations. Un équilibre fragile. Presque toxique.

Un potentiel qui fait débat

Jonathan Kuminga, c’est ce genre de joueur qui déclenche des débats sans fin dans les podcasts et les dîners entre fans. À chaque match, il y a les “pro-Kuminga”, qui voient en lui un diamant brut, un freak athlétique à polir, et les sceptiques, qui pointent son manque de constance, ses errements défensifs, son incapacité à s’imposer dans une rotation déjà bien huilée.

Mais une chose est sûre : le gamin a du feu dans les jambes. Et il commence à brûler d’impatience.

La frustration est palpable. Depuis deux saisons, Kuminga alterne les fulgurances et les disparitions. Malgré quelques coups d’éclat, il reste cantonné à un rôle de second plan. Et dans une équipe aussi structurée et exigeante que celle de Steve Kerr, les opportunités se méritent. Ou se négocient ailleurs.

Un sign-and-trade qui patine

C’est là qu’entre en jeu l’idée du sign-and-trade. Un deal malin, qui permettrait aux Warriors de ne pas perdre leur jeune prospect pour des clopinettes. Problème : rien ne bouge. Ou plutôt, tout avance à pas de fourmi.

Les discussions avec Sacramento, très vite identifiés comme des partenaires potentiels, ont bien eu lieu. Et même si les Kings semblaient chauds à l’idée de récupérer Kuminga pour renforcer leur aile, les négociations ont buté sur un détail qui tue : la draft.

Sacramento propose un premier tour protégé. Golden State hausse les épaules. Traduction : tu veux mon potentiel All-Star, va falloir aligner plus que ça. Et on les comprend.

Les pièces du puzzle sont fragiles

Mais ce n’est pas qu’une question de tours de draft. La vraie complexité, elle est dans les noms. Buddy Hield. Moses Moody. Malik Monk. Autant de joueurs évoqués, autant de cas sensibles.

Les Warriors ont toujours eu une approche chirurgicale du roster. Chaque joueur a un rôle précis. Un équilibre millimétré. Buddy Hield, ce serait du tir, du spacing, une menace extérieure immédiate et surtout une relation fusionnel avec Jimmy Butler. Mais quid de sa défense ? Et surtout, est-ce que sacrifier Moses Moody, l’un des rares jeunes en qui Steve Kerr semble avoir vraiment confiance, vaut le coup ?

À l’inverse, Sacramento voit d’un bon œil l’idée de ramener de la jeunesse et de l’explosivité. Kuminga dans le système des Kings ? Intrigant. Mais rien n’est simple dans une conférence Ouest où chaque décision pèse lourd.

La peur de renforcer un rival

L’autre frein, il est psychologique. Voire stratégique. Car échanger avec Sacramento, ce n’est pas juste un move de fond de classement. C’est potentiellement renforcer un rival direct.

Les Kings, dans une situation complexe avec un trio Sabonis, Derozan et Lavine qui n’a pas semblé fonctionner la saison dernière serait ravi de voir Kuminga exploser dans un rôle majeur. Un cauchemar pour les Warriors. Et si en plus, c’est Buddy Hield ou Moody qui finit par planter des trois points au Chase Center dans un Game 6 décisif, bon courage pour justifier ça aux fans.

Alors on traîne. On hésite. On tergiverse. Et le deal attend. Comme Kuminga.

Un statu quo qui pèse lourd

À l’heure actuelle, aucun trade n’est imminent. Le front office reste sur la réserve, attendant peut-être une meilleure offre, un nouveau partenaire, un élément déclencheur. Et Kuminga, lui, reste dans l’entre-deux.

Il s’entraîne. Il poste des vidéos. Il envoie quelques messages subtils sur Instagram. Et surtout, il attend. Sa quatrième saison NBA arrive à grands pas, et il sait que le temps commence à jouer contre lui. Soit les Warriors décident enfin de lui faire confiance. Soit ils le laissent partir. Mais cette attente, ce flou permanent, n’aide personne.

Crédit : Hearon W. Henderson

Auteur/autrice

  • Eloi Boué

    Étudiant en journalisme, j’ai toujours été attiré par le sport et la NBA depuis tout petit. Pratiquant également le basketball en club, j’ai décidé de transmettre ma passion par le biais d’articles et de contenus journalistiques.


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