- 1 Le Thunder frappe fort : Oklahoma City sur le toit de la NBA
- 2 Une défense de champions
- 3 Shai, MVP et patron malgré tout
- 4 Le troisième quart-temps comme tournant
- 5 Les Pacers plombés par la blessure de Haliburton
- 6 Une saison de rêve pour Oklahoma City
- 7 Le Thunder gronde, et il résonne en champion
Le Thunder frappe fort : Oklahoma City sur le toit de la NBA
Seize ans après son déménagement depuis Seattle, le Thunder tient enfin sa revanche sur l’histoire. Dans une ambiance électrique, les hommes de Mark Daigneault ont décroché leur tout premier titre NBA avec Oklahoma City, en venant à bout des Pacers 103-91 lors d’un Game 7 aussi tendu que mémorable. Une consécration qui ramène la franchise à son unique bannière de 1979, alors qu’elle s’appelait encore les Seattle SuperSonics.
Une défense de champions
Pas de miracle : c’est par la défense qu’OKC a bâti sa victoire. Implacable, rugueuse, parfois même étouffante, l’arrière-garde du Thunder a mis les Pacers sous pression toute la soirée. Résultat : 23 pertes de balle concédées par Indiana, dont 18 points encaissés rien que dans le troisième quart-temps. Le Thunder, lui, n’en a commis que huit. Une différence énorme… et fatale.
Dans cette guerre d’attrition, Chet Holmgren a répondu présent avec 18 points et une présence constante dans la raquette. Mais c’est surtout l’intensité collective qui a fait la différence : chaque aide défensive, chaque interception semblait planifiée, exécutée avec discipline et détermination.
Shai, MVP et patron malgré tout
Ce n’était peut-être pas sa plus belle feuille de stats de la saison. Mais dans un Game 7, ce n’est pas la beauté qui compte, c’est l’impact. Et Shai Gilgeous-Alexander, élu MVP de la saison régulière, a répondu présent au moment décisif : 29 points, 12 passes, 1 seule perte de balle. Un vrai chef d’orchestre, capable de calmer les tempêtes et de faire les bons choix au bon moment.
Après un match 6 compliqué, SGA a rectifié le tir. Il a porté les siens, en attaque comme en défense, dictant le tempo et forçant les fautes au bon moment. Sa lecture du jeu a été précieuse pour repousser chaque tentative de retour des Pacers.
Le troisième quart-temps comme tournant
Tout s’est joué là. Dans ce troisième quart-temps, le Thunder a imposé sa loi : agressivité sur les lignes de passe, contre-attaques éclairs, exécution clinique. Le score : 34-20 pour OKC sur ces douze minutes, avec 18 points marqués sur les pertes de balle adverses.
Jalen Williams a été le visage de cette séquence folle : neuf points inscrits, dont un tir à trois points venu casser les reins de la défense d’Indiana. Un run imparable qui a creusé un écart décisif avant l’entrée dans le dernier quart.
Les Pacers plombés par la blessure de Haliburton
Le rêve des Pacers s’est rapidement transformé en cauchemar. Leur meneur-star Tyrese Haliburton, qui avait démarré sur les chapeaux de roues avec trois tirs longue distance, a dû quitter le parquet après une mauvaise réception. Coup dur, psychologique autant que tactique.
T.J. McConnell a bien tenté de maintenir l’équipe à flot — 12 points dans le troisième quart — mais le cœur n’y était plus. Sans leur leader de jeu, les Pacers ont perdu leur boussole, multipliant les erreurs et laissant passer leur chance. Le premier titre NBA de la franchise attendra encore un peu.
Une saison de rêve pour Oklahoma City
Avec un bilan stratosphérique de 68 victoires pour 14 défaites en saison régulière, le Thunder a écrasé la concurrence. Mais plus que le palmarès, c’est l’identité affichée qui a impressionné : une défense redoutable, un collectif huilé, et un jeune noyau déjà mature.
Cette finale n’a été que l’aboutissement d’un projet construit patiemment, entre draft intelligente, développement de jeunes talents et cohérence tactique. Le Thunder n’a pas volé son titre. Il l’a construit, pierre après pierre, jusqu’à cette soirée de juin entrée dans la légende locale.
Le Thunder gronde, et il résonne en champion
La salle explose. Les larmes coulent. Le parquet est envahi. Le Thunder n’est plus un outsider. Il est champion. Une ville entière, un État tout entier, peut savourer ce moment. Et quelque chose nous dit que ce groupe, encore jeune, n’a pas fini de faire trembler la NBA.
Source : Digital Sports Desk
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