NBA : « Les Bucks ont fermé la porte à toute discussion de gros échange », déclaration du GM des Rockets

Antetokounmpo et les Bucks : Un avenir incertain mais sous contrôle

À Milwaukee, chaque été est une équation compliquée. Et cet été encore, le nom de Giannis Antetokounmpo s’est retrouvé au centre des rumeurs. Deux fois MVP, champion NBA en 2021, visage d’une franchise qui a longtemps vécu dans son ombre… Giannis fait fantasmer toute la ligue. Pourtant, du côté des Bucks, le message est clair : pas question d’ouvrir la porte, sauf si le Greek Freak lui-même en tourne la poignée.

Vendredi, c’est Rafael Stone, le GM des Rockets, qui l’a confié à une antenne affiliée ESPN Radio à Houston. Sans citer de noms (règlement oblige), il a lâché que son homologue Jon Horst n’avait laissé aucune brèche : « Ils ne faisaient rien. Point. » Traduction : vous pouvez rêver, mais Milwaukee n’est pas vendeur.

Giannis : la loyauté à l’épreuve du temps

Depuis l’élimination des Bucks au premier tour, l’interrogation persiste : Giannis est-il encore convaincu de pouvoir gagner à Milwaukee ? Les insiders rapportent qu’il “évalue son avenir”, mais aucune déclaration publique n’a laissé entendre un départ. En clair, tout le monde spécule, lui se tait.

Pour l’instant, l’esprit du Freak est ailleurs. Direction l’EuroBasket avec la Grèce, sa sélection, son autre famille. Pas de drama, pas de coup de pression en plein été. Et vu que son contrat court jusqu’en 2027 (avec une player option XXL de 62,8 millions pour 2027/28), Milwaukee a encore un peu de marge avant de paniquer.

Horst, l’architecte sous tension

Si les Bucks affichent une confiance de façade, c’est parce que Jon Horst bosse en coulisses pour que Giannis ne manque de rien. La blessure de Damian Lillard, déchirure du tendon d’Achille, a rebattu les cartes. Un coup dur transformé en opportunité : l’amnistie de ses deux dernières années de contrat a libéré plus de 110 millions de dollars. Assez pour repositionner l’équipe.

Résultat : Milwaukee a blindé son noyau. Brook Lopez, Khris Middleton, Bobby Portis, Pat Connaughton, tous prolongés. Autour, des ajouts ciblés en free agency pour garder l’équipe compétitive et donner à Giannis l’impression qu’il peut encore toucher un trophée. Pas question de revivre une saison à l’arrière-goût de gâchis.

Un futur sur un fil

Alors, Giannis et les Bucks, c’est une histoire qui s’écrit encore. Mais jusqu’à quand ? Le Freak a déjà montré qu’il pouvait surprendre la ligue entière en prolongeant quand tout le monde l’envoyait ailleurs. Il pourrait recommencer. Ou pas.

Ce qui est sûr, c’est que Milwaukee reste sous pression constante : chaque saison doit ressembler à une promesse, chaque mouvement à une preuve d’ambition. Et tant que Giannis n’a pas décidé, la NBA entière garde un œil rivé sur le Wisconsin.