Une première place peu surprenante
Oubliez le doute, oubliez les hésitations, ou presque… Selon les projections d’ESPN, les Cavaliers de Cleveland sont attendus tout en haut de la Conférence Est. Devant les Knicks, devant le reste du peloton. Une place qui n’est pas seulement honorifique : elle installe officiellement les Cavs comme l’équipe à battre, celle qui doit assumer le rôle de patron de l’Est avec l’absence des Celtics pour tenir la barre. Et ça, ce n’est pas rien pour une franchise qui cherche encore à effacer ses cicatrices de playoffs.
Une stabilité rare en NBA
Cleveland a décidé de miser sur la continuité. 93 % du temps de jeu de la saison dernière est préservé, une donnée énorme dans une ligue où les rotations changent à la moindre secousse. Les ajouts ? Ciblés et intelligents, avec Lonzo Ball et Larry Nance Jr pour renforcer une défense déjà redoutable. Résultat : ESPN prévoit 59 victoires pour les Cavs. Un chiffre qui en dit long sur la confiance accordée à ce noyau.
Le facteur blessures qui rebattent les cartes
Les pronostics ne se construisent pas dans le vide. L’absence longue durée de Jayson Tatum à Boston et de Tyrese Haliburton à Indiana pèse lourd. Deux concurrents directs écartés, et l’autoroute semble s’ouvrir pour Cleveland. ESPN le note : l’Est reste compétitif, mais il perd deux de ses locomotives. À ce jeu-là, les Cavs avancent avec un petit matelas.
Les Knicks, l’ombre toujours présente
Le duel à suivre, c’est celui avec New York. Les Knicks sortent d’une finale de conférence, ont ajouté de la profondeur avec Jordan Clarkson et Guerschon Yabusele, et n’ont aucune intention de rester dans le rétroviseur. ESPN place New York juste derrière, à 54 victoires. L’écart est mince, la rivalité est vivante, et l’idée que Cleveland doive confirmer en playoffs rend ce face-à-face encore plus électrique.
L’Est, plus ouvert que jamais
Mais voilà : si Cleveland est premier dans les pronostics, la confiance reste fragile. Windhorst le rappelle, parler d’un « Est ouvert » traduit surtout un scepticisme vis-à-vis de la capacité des Cavs à transformer la saison régulière en parcours de mai et juin. Deux éliminations prématurées pèsent encore, et même avec un effectif plus solide, la question reste entière. ESPN donne l’avantage, mais pas le bénéfice du doute.
Cleveland face à son destin
Être numéro 1 sur le papier, c’est une chose. Le rester quand les séries s’allongent et que les défenses se resserrent, c’en est une autre. Les Cavaliers ont les armes, la profondeur et la stabilité pour dominer l’Est. Mais cette fois, ils n’avancent plus cachés. Ils sont favoris. Et dans la NBA, ce statut est aussi lourd à porter qu’un ballon de plomb.
La saison qui s’annonce sera un test grandeur nature. Cleveland a rendez-vous avec son destin, et toute la Conférence les attend de pied ferme.
Laisser un commentaire