Les Cavaliers invitent de nouveaux talents pour le camp d’entraînement
Les Cavaliers de Cleveland ouvrent leurs portes à une poignée de visages nouveaux, un mélange d’outsiders affamés et d’anciens prospects en quête de rédemption. Le camp d’entraînement s’annonce comme un carrefour de destins contrastés. Parmi les noms sur la liste, Tristan Enaruna, Norchad Omier, Chaney Johnson et Jaxson Robinson. Mais celui qui attire tous les regards, c’est Killian Hayes. Oui, l’ancien choix de loterie, encore en quête d’une vraie maison en NBA, débarque dans l’Ohio.
Killian Hayes : un nouveau départ à Cleveland ?
Quand Detroit l’a choisi en septième position de la draft 2020, l’avenir de Hayes semblait tracé. Quatre saisons plus tard, le décor est tout autre : des éclairs de talent, des passages prometteurs en défense, mais une ligne statistique qui n’a jamais tenu la route d’un meneur titulaire. Résultat, les Pistons ont fini par tourner la page.
À Cleveland, Hayes arrive sans filet. Les Cavs lui offrent une chance, pas une garantie. Son destin pourrait passer par la G League avec les Cleveland Charge. Mais selon plusieurs sources, l’opportunité est réelle : Hayes aura le droit de prouver qu’il mérite encore une place dans la rotation NBA. Pour lui, c’est peut-être le dernier train. Et il le sait.
Tristan Enaruna : la persévérance en héritage
Originaire des Pays-Bas, Tristan Enaruna a connu un parcours universitaire digne d’un road trip américain. Kansas, Iowa State, puis Cleveland State. C’est là qu’il a vraiment explosé : 19,5 points, 6,5 rebonds, du leadership et une place méritée dans la First Team All-Horizon League en 2024.
Pas drafté, il a dû se frayer un chemin par la petite porte. G League avec les Maine Celtics, Summer League avec Cleveland cet été, et des performances assez solides pour intriguer le staff. Omar Cook, coach de l’équipe estivale des Cavs, n’y va pas par quatre chemins : “Il peut devenir un joueur NBA.” Le genre de phrase qu’on n’oublie pas quand on essaie de se tailler une place dans la meilleure ligue du monde.
Norchad Omier : du Nicaragua à l’Ohio
Norchad Omier n’a rien d’un produit formaté pour la NBA. Il n’est pas passé par les grandes académies américaines, il n’a pas grandi avec un ballon Spalding à la main dans les gymnases du Texas ou de la Californie. Lui vient du Nicaragua. Un pays qui vit pour le baseball bien plus que pour le basket.
Son parcours relève presque du conte. Étudiant à Arkansas State, puis à Miami, il a construit sa réputation sur l’énergie, la dureté et la constance. “Il y a quelques années, je n’aurais jamais imaginé être ici”, confiait-il récemment à FIBA Basketball. Aujourd’hui, il vit ce rêve américain, prêt à se battre pour chaque minute, chaque possession.
Une poignée de tickets et une porte entrouverte
Le camp des Cavs n’est pas une scène de gala, c’est une arène où les places sont chères et les secondes comptées. Killian Hayes joue sa survie. Enaruna veut transformer une histoire improbable en carrière solide. Omier incarne la détermination brute. Et au milieu, d’autres noms moins médiatisés espèrent eux aussi arracher un contrat garanti.
Cleveland, déjà riche en jeunes talents confirmés autour de Donovan Mitchell, Evan Mobley ou Darius Garland, ne cherche pas forcément une star dans ce lot. Mais la NBA regorge d’histoires où un camp d’entraînement change tout : un rôle, une trajectoire, parfois même une franchise.
Alors, qui de cette cuvée inattendue parviendra à écrire la prochaine surprise made in Ohio ? Réponse dans les semaines à venir.
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