Porziņģis, l’énigme à 30 millions qui fait trembler les Celtics
C’est l’été à Boston, mais les bureaux du TD Garden sont loin de sentir la brise marine. L’air est tendu, chargé d’équations comptables et de décisions qui pèsent lourd. Après un titre décroché de haute lutte, les Celtics se retrouvent à jongler avec un problème que beaucoup d’équipes rêveraient d’avoir : trop de talent… et trop de salaires.
Boston en mode gestion de crise
Jrue Holiday a été prolongé. Très bien. Derrick White est sur toutes les lèvres. Encore mieux. Mais dans les coulisses, la vraie question, celle qui fait suer les costards du front office, c’est Kristaps Porziņģis. Son contrat expirant à 30,7 millions de dollars est devenu une patate chaude à cause du nouveau CBA, et Boston doit absolument trouver 20 millions à évacuer pour passer sous le deuxième seuil de la luxury tax. Et ça, ce n’est que le premier étage de la fusée.
Alors oui, l’échange de Jrue était une manœuvre stratégique. Mais il pourrait bien n’être que l’amuse-bouche avant le vrai plat de résistance : un trade de Porziņģis.
Les rumeurs grondent, les insiders s’agitent
Sur Twitter, les insiders s’emballent. Michael Scotto de *HoopsHype* balance les noms : Porziņģis, Hauser, Derrick White. Des contrats juteux, des profils demandés, et des franchises aux aguets. Chaque info qui fuit se transforme en spéculation. Et quand un exécutif lâche que Boston « est toujours bien placé d’un point de vue basket, mais que les finances deviennent un casse-tête », ça fait l’effet d’un coup de tonnerre.
La NBA n’est pas qu’un terrain de jeu. C’est aussi une partie d’échecs budgétaire. Et en ce moment, les Celtics avancent leurs pièces en serrant les dents.
Porziņģis : le luxe trop cher ou l’arme secrète ?
Le dilemme, il est là. Parce que Porziņģis, quand il est en forme, c’est un game changer. Un 2m20 capable d’écarter le jeu, de poser un contre dans la raquette, et d’apporter 20 points sans forcer. Un joueur qui fait respirer l’attaque et verrouille la peinture. Un joueur rare. Trop rare ?
Son absence lors des derniers playoffs, due à une infection respiratoire, a fait mal. Et pourtant, même limité, il a laissé entrevoir ce qu’il pouvait apporter. Des éclairs. Des séquences qui ont fait dire à un dirigeant NBA : « Si Porziņģis est là à 100 %, ils ne perdent pas. Et Thibodeau ne garde probablement pas son job. »
On n’est pas loin du what if cosmique. Le genre de phrase qui hante les nuits du staff.
Un futur à la croisée des chemins
Alors quoi ? On le garde, quitte à se brûler les ailes côté finances ? Ou on le trade, et on prend le risque de se priver d’une pièce qui peut faire basculer une série ?
C’est là que se joue le vrai pari. Boston a construit un effectif taillé pour régner, pas pour bricoler. Mais même les dynasties doivent faire des choix. Garder Porziņģis, c’est miser sur sa santé et son impact unique. Le transférer, c’est jouer la prudence économique… et prier pour que ça ne se retourne pas contre soi.
Les semaines à venir seront décisives
Boston a un noyau en or : Tatum, Brown, Holiday, White. Mais autour, les fondations tremblent sous le poids du cap. Les mois d’été s’annoncent électriques. Les rumeurs vont enfler, les coups de fil vont s’enchaîner, et quelque part, un GM va tenter sa chance pour récupérer un big man letton encore capable de renverser une série.
Ce qui est sûr, c’est que rien n’est encore gravé dans le marbre. Et dans cette ligue où tout peut changer en une nuit, Porziņģis reste ce joker à 30 millions, aussi risqué que tentant. Boston est sur le fil. Et chaque décision comptera.
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