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NBA : Les Celtics impressionnent sans Jayson Tatum

NBA : Les Celtics impressionnent sans Jayson Tatum

Pas de Tatum, pas de panique : La « Green Army » fait de la résistance un art

C’est le scénario catastrophe que tout fan des Celtics redoute au moment de s’endormir. Voir Jayson Tatum, le visage de la franchise, l’homme aux épaules larges comme le Massachusetts, en tenue de ville sur le banc. Dans une ligue obsédée par le « Star Power », retirer votre meilleur joueur de l’équation équivaut souvent à signer votre arrêt de mort. Sauf à Boston. Contre toute attente, le début de saison des C’s sans leur numéro 0 ne ressemble pas à une tragédie grecque, mais plutôt à une démonstration de force collective effrayante. Le message envoyé au reste de la NBA est clair : coupez une tête, il en repousse trois autres.

L’hydre à plusieurs têtes

On pensait voir une équipe orpheline, cherchant désespérément son sauveur. On a vu une meute de loups affamés. L’absence de Tatum a eu un effet paradoxal : elle a libéré les énergies plutôt que de les bloquer. C’est la vieille théorie de l’addition par la soustraction, version Beantown. Sans la gravité offensive de JT, le ballon circule, claque, bouge d’une main à l’autre avec une fluidité presque insolente.

Les « jeunes » talents dont on parle ? Ce n’est plus seulement de la figuration. On voit des gars sortir du bois, prendre des tirs qu’ils auraient refusés il y a six mois. Jaylen Brown, naturellement, a repris les clés du camion, mais c’est surtout la « Team USA » de l’ombre – les Derrick White, les Payton Pritchard – qui a haussé le ton. Boston ne joue pas pour survivre en attendant le retour du patron ; Boston joue pour écraser la concurrence. Cette résilience n’est pas un hasard, c’est de la culture d’entreprise.

Brad Stevens, le cerveau en ébullition

Pendant que ça s’active sur le parquet, il y a un homme qui observe tout ça avec son flegme habituel depuis sa loge : Brad Stevens. L’architecte des Celtics se frotte les mains. Pourquoi ? Parce que ce début de saison change la donne pour la prochaine trade deadline.

Stevens voit son effectif tenir la route sans son MVP potentiel. Cela lui offre un luxe inouï : celui de ne pas agir dans l’urgence. Il n’a pas besoin de « sauver » la saison. Il peut désormais chasser la cerise sur le gâteau. Si l’équipe est aussi compétitive sans Tatum, imaginez ce qu’elle pourrait devenir avec un renfort ciblé – un vétéran pour le banc, un spécialiste défensif supplémentaire – une fois l’effectif au complet. L’ancien coach devenu président des opérations basket a les cartes en main pour transformer ce « bon début » en une machine de guerre conçue pour juin.
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Quand le collectif éclipse la superstar

Ce qui frappe dans cette séquence, c’est l’absence d’ego. Dans d’autres vestiaires, l’absence du leader alpha aurait déclenché une guerre de succession. Ici, c’est l’inverse. Le système mis en place est tellement rodé que les pièces interchangeables continuent de fonctionner. La défense reste étouffante, les rotations sont chirurgicales.

Certains joueurs profitent de la lumière vacante pour gonfler leurs stats, c’est certain. Mais regardez bien les matchs : ils ne jouent pas pour leur pomme. Ils jouent juste. C’est peut-être ça, la plus grande victoire de Boston sur ce début de campagne. Prouver que le « Celtics Basketball » est un système plus grand que n’importe quelle individualité, aussi talentueuse soit-elle. C’est un avertissement pour Milwaukee, Philadelphie et les autres cadors de l’Est : si vous ne pouvez pas les battre quand ils sont diminués, bonne chance pour les affronter quand ils seront au complet.

Le cauchemar ne fait que commencer (pour les autres)

Faut pas se raconter d’histoires, le retour de Jayson Tatum reste l’objectif numéro un. Mais ce que Boston est en train de construire en son absence est précieux. L’équipe se forge un caractère, une « dureté » mentale qu’on ne trouve pas dans les livres de stats.

Brad Stevens a maintenant la confirmation que son groupe a les reins solides. Si le front office décide d’appuyer sur la détente pour un transfert d’ici février, ce sera pour porter le coup de grâce. Les Celtics ont transformé une période de doute en tremplin. Tatum va revenir dans un fauteuil, au sein d’une équipe qui a appris à gagner sans lui. Et franchement, pour le reste de la ligue, c’est une perspective terrifiante. La NBA est prévenue : Boston n’est pas là pour faire de la figuration, avec ou sans sa superstar.

Auteur/autrice

  • Julien Ollivier

    Etudiant en licence AES à Paris 1 Panthéon Sorbonne, je suis passionné depuis longtemps par le sport et l’actualité sportive. Grand fan de football et de tennis, le journalisme sportif m’a toujours fais rêver. J’ai rejoint l’équipe de PenseBet en juillet 2025, en apportant mon aide dans la rédaction d’articles de news.


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