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NBA : Les Celtics jouent la carte de la patience avec Anfernee Simons

NBA : Les Celtics jouent la carte de la patience avec Anfernee Simons

Les Celtics de Boston et l’avenir d’Anfernee Simons

Le feuilleton NBA ne s’arrête jamais. Même en plein été, quand les parquets dorment et que les sneakers se reposent, les coulisses s’agitent, les insiders tweetent et les franchises peaufinent leurs plans. À Boston, où l’on sort d’une campagne aussi intense qu’amère, l’avenir commence à s’écrire avec un nom qui n’était pas vraiment dans les scripts initiaux : Anfernee Simons.

Oui, ce même Anfernee Simons qu’on avait l’habitude de voir allumer à longue distance dans l’anonymat brumeux de Portland. Aujourd’hui, il porte les couleurs des Celtics, et contre toute attente, la franchise ne semble pas pressée de le refourguer ailleurs.

Boston ne bouge pas. Pour l’instant

L’info est tombée via Sean Deveney pour Heavy Sports. Un general manager anonyme de la ligue balance l’info tranquillement, presque à la dérobée : “Il est probable que l’équipe actuelle soit celle qui commencera la saison.” Traduction ? Pas de feu vert pour un trade imminent d’Anfernee Simons. Pas de panique. Pas de précipitation.

Et ça, dans une NBA où les deals se font parfois plus vite qu’un pull-up de Stephen Curry, c’est presque du jamais vu. Les Celtics ont déjà leur noyau dur. Ils ont payé le prix fort pour rester au sommet. Alors pourquoi faire sauter la baraque tout de suite ? Surtout si Simons peut devenir une vraie pièce utile.

Simons, ou l’art du renouveau

Anfernee Simons, c’est un projet. Une énigme à résoudre. Un gamin drafté fin premier tour, qui a connu des coups de chaud, mais jamais de vraie continuité. À Portland, il a vécu à l’ombre de Dame Lillard, puis dans le chaos post-Dame. Des fulgurances, oui. Des cartons à 30 points, aussi. Mais sans structure, sans cadre, sans vraie pression.

Boston, c’est l’inverse. C’est la rigueur, l’exigence, la culture du résultat. Et peut-être que c’est pile ce dont Simons avait besoin. Nouveau système, nouveau coaching staff, une hiérarchie claire mais pas fermée. Il n’est pas là pour être la star. Il est là pour s’intégrer, progresser, et s’imposer. Et ça, ça change tout.

Parce que parfois, un joueur n’explose pas juste parce qu’il n’a pas eu le bon rôle. Parfois, c’est le bon contexte qui manque. Et là, à Boston, Simons a peut-être trouvé son écosystème.

Un deal, des questions, et un soupçon de bluff

L’échange qui a amené Simons dans le Massachusetts n’était pas anodin. Il faisait partie du deal autour de Jrue Holiday, une des grosses bombes de l’automne dernier. Les Blazers ont envoyé Simons, entre autres, pour récupérer du futur. Les Celtics, eux, ont récupéré un joueur capable de planter vite, fort, et souvent.

Mais attention : rien n’est figé. Dans cette ligue, les discours de stabilité sont parfois juste des postures. Un “on garde le roster” peut se transformer en blockbuster à minuit, le soir même. Brad Stevens est un stratège. Il sait ce qu’il a. Il sait ce qu’il veut. Et si une offre alléchante se présente, il n’hésitera pas.

Mais en attendant, le message est clair : Simons fait partie du projet.

Un pari mesuré, un avenir à construire

Et si c’était lui, la surprise de la saison ? Dans une rotation dominée par Tatum, Brown, White et Porzingis, Simons peut devenir ce facteur X, ce sixième homme capable de retourner un match en 10 minutes. Il a le shoot. Il a les jambes. Il lui manque juste l’équilibre, la confiance, le contexte.

À Boston, on le sent : on veut lui donner le temps. Pas de pression. Pas de plan d’échange précipité. Juste une vraie chance. Et si ça prend ? Si ça clique ? Alors les Celtics auront réussi ce que beaucoup ratent : transformer un potentiel en production réelle.

Conclusion : patience, mais pas passivité

La NBA, c’est un jeu d’échecs à grande vitesse. Et les Celtics, en gardant Anfernee Simons sous le coude, jouent un coup intelligent. Ils testent, ils observent, ils laissent venir. Parce qu’on ne sait jamais. Parfois, la pièce qu’on pensait secondaire devient essentielle.

Simons à Boston ? Ce n’est peut-être pas un feu d’artifice tout de suite. Mais c’est un feu qui couve, et qui pourrait bien embraser quelques défenses dès les premières semaines.

À suivre de près. Très près.

 

Crédit photo : Vincent Carchietta-Imagn Images

Auteur/autrice

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    Fondateur du Média basket Time_Out_fr sur les réseaux sociaux, j’écris également pour le site LeRoster depuis 2024 tout en participant à l’aventure PenseBet depuis 2025 afin de couvrir le plus possible l’actualité de ce sport.


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