Les discussions reprennent entre les Kings et les Warriors
Après plus d’un mois de silence radio, Sacramento et Golden State ont décidé de rallumer la machine. Les deux voisins de Californie ont repris langue cette semaine autour d’un possible sign-and-trade impliquant Jonathan Kuminga. Rien de concret n’a encore vu le jour, mais le simple fait que les lignes aient bougé suffit à remettre un peu de fièvre dans ce dossier brûlant de l’intersaison.
En clair : les Kings n’ont pas abandonné l’idée de s’offrir le jeune ailier. Et les Warriors, eux, continuent de jouer la montre.
Le premier round : l’offre sacramentaine
Sacramento avait frappé fort dès juillet. Trois ans, 63 millions posés sur la table pour Kuminga, assortis d’un package Monk + premier tour protégé 2030 pour Golden State. Sur le papier, c’est un deal solide. Dans les faits, ça n’a pas séduit les Dubs.
Pourquoi ? Parce que Malik Monk, aussi talentueux soit-il, ne colle pas vraiment avec ce que cherche Golden State aujourd’hui. Son profil intrigue, mais sa player option à plus de 21 millions pour 2027/28 refroidit les ardeurs. Ajouter à ça les complications liées au cap et la facture paraît un peu trop salée pour Joe Lacob et Mike Dunleavy Jr.
Le casse-tête du salary cap
C’est là que l’histoire se complique. Un swap Monk-Kuminga pur et simple ferait basculer les Warriors sous le premier seuil de la taxe, et donc sous des contraintes qui limiteraient drastiquement leurs manœuvres. Exit la mid-level exception, adieu flexibilité.
Pour que le deal passe, Golden State devrait trouver une troisième équipe prête à récupérer Monk ou un autre contrat. Problème : jusqu’ici, personne ne s’est vraiment positionné. Et les Warriors n’ont pas montré un grand appétit pour ce genre de montage à trois bandes.
Résultat : les discussions patinent, et chaque camp campe sur ses positions.
Le choix 2030, ce petit caillou dans la chaussure
L’autre point de friction, c’est la draft. Sacramento veut garder une certaine sécurité autour de son pick 2030. Golden State, lui, aimerait des protections plus légères, voire quasi inexistantes. Parce qu’entre un choix loterie et un pick décalé sur 2031 (où il faudrait encore partager la valeur avec San Antonio), l’écart est énorme.
Ce bras de fer autour des protections illustre parfaitement l’équilibre précaire de ces négociations : chacun sait qu’il faudra lâcher un peu, mais personne ne veut être le premier à céder.

Kuminga, au milieu de tout ça
Et pendant ce temps, Kuminga attend. L’ailier de 22 ans n’est pas pressé de signer à tout prix. Ses représentants ont refusé l’offre de Golden State (trois ans, 75 millions, mais avec une option d’équipe gênante sur la dernière saison). L’idée de simplement prendre l’offre qualificative de 8 millions pour filer vers une free agency non restreinte en 2026 reste sur la table.
C’est un pari risqué, mais c’est aussi un signe : Kuminga ne veut pas être enfermé. Il veut du temps de jeu, un rôle clair et surtout, une marge de manœuvre pour sa carrière.
Prochain épisode
La deadline, c’est le 1er octobre. Si Kuminga signe sa qualifying offer, le feuilleton basculera dans une autre dimension. Si un accord tombe avant, Sacramento pourra enfin crier victoire. Et si rien ne se passe ? Golden State devra gérer un joueur frustré dans un vestiaire qui n’a pas besoin de tensions supplémentaires.
Bref, le temps presse. Et dans la baie comme dans la capitale californienne, chacun sait que ce dossier pourrait bien écrire l’un des chapitres les plus déterminants de la saison à venir.


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