Les Knicks cherchent un assistant mais personne ne décroche
À New York, le chantier continue. Et cette fois, ce n’est pas sur le parquet qu’il coince, mais bien sur le banc. Depuis plusieurs semaines, les Knicks multiplient les coups de fil, les réunions Zoom et les tentatives de séduction. Objectif : trouver l’adjoint parfait pour venir épauler Mike Brown, nouveau coach des New York Knicks et ainsi compléter un staff en pleine reconstruction.
Sauf que voilà : à chaque fois qu’un nom circule, la réponse est la même. Non merci.
Prigioni, nouveau “non” sur la pile
Dernier à rejoindre la liste des refus : Pablo Prigioni. L’ancien meneur argentin, apprécié pour son QI basket, sa discrétion et son approche tactique, était une piste sérieuse. Mais il a préféré rester à Minneapolis avec les Timberwolves… Stabilité familiale, continuité professionnelle, complicité avec Chris Finch : les raisons sont classiques, mais elles s’empilent sur la frustration new-yorkaise.
Avant lui ? James Borrego et Jay Triano avaient eux aussi décliné l’invitation. Trois “non” de suite, ça commence à faire tache. Et surtout, cela oblige les Knicks à revoir leur copie.
Brendan O’Connor, la cible suivante
Plan B (ou C, ou D) activé : New York se tourne désormais vers Brendan O’Connor, assistant aux Clippers. S’il n’a pas le nom le plus ronflant du game, O’Connor a la réputation d’être un cerveau défensif, peaufiné sous la direction de Ty Lue et Doc Rivers. Le genre de profil capable de faire briller un roster avec discipline et lecture du jeu.
Mais attention : même si O’Connor dit oui, ça ne suffira pas. Parce qu’au-delà de la défense, c’est l’équilibre global du staff qui est en jeu.
Le staff a encore besoin de punch offensif
Les Knicks ont déjà enrôlé Riccardo Fois et Charles Allen, tous deux passés par Sacramento. Deux techniciens intelligents, formés dans la culture offensive de Mike Brown. Mais pour relancer totalement la machine new-yorkaise, notamment en attaque, il faudra un élément de plus.
Et trouver ce type de profil, aujourd’hui, n’est pas une mince affaire. Surtout quand on accumule les refus.
Le banc est un projet aussi vital que le roster
À l’heure où toutes les franchises NBA affûtent leurs staffs pour maximiser chaque possession, chaque joueur, chaque seconde, les Knicks savent qu’ils ne peuvent pas se rater. Le recrutement d’assistants n’est pas une formalité. C’est une pierre angulaire du projet.
Avec un effectif ambitieux, une base de fans passionnée et des ambitions assumées, New York ne peut pas se permettre de tourner en rond. Il faudra séduire, convaincre, et peut-être changer de stratégie. Offrir plus de pouvoir ? Plus de sécurité ? De vision long terme ? Tout est sur la table.
Les Knicks doivent rebondir et vite
Ce qui devait être une simple case à cocher devient un dossier brûlant. Et les fans commencent à s’impatienter. Chaque refus sonne comme un rappel : New York n’est pas (encore) une destination évidente pour les coachs ambitieux.
Mais la saison approche. Le groupe se dessine. Il faudra bien quelqu’un pour orchestrer tout ça, pour faire respirer le jeu, challenger Mike Brown et inspirer les joueurs. Et pour ça, il faudra plus qu’un nom : il faudra une vision claire et un projet séduisant.
En attendant, à Manhattan, les appels continuent.
Crédit photo : AP Photo/Spenser Heaps, File
Laisser un commentaire