Deandre Ayton débarque à L.A. : les Lakers changent de ton
Los Angeles voulait un pivot. Pas n’importe lequel. Un vrai, un dur, un costaud. Et voilà que débarque Deandre Ayton. L’ancien numéro un de la Draft 2018, passé par Phoenix puis Portland, pose ses valises en Californie avec une mission claire : redonner de la hauteur à une raquette qui en manquait cruellement.
Dans les bureaux de la franchise, Rob Pelinka ne cache pas sa satisfaction. « Trouver un pivot de calibre titulaire, c’était notre priorité cet été », confie le dirigeant. « Et Deandre cochait toutes les cases. Il s’intègre parfaitement dans ce qu’on veut construire ici. »
Un pivot en mission, une raquette à reconquérir
Avec son gabarit imposant, sa mobilité étonnante pour sa taille, et sa capacité à protéger le cercle sans sacrifier l’attaque, Ayton incarne le profil recherché depuis des mois. Depuis trop longtemps, les Lakers bricolaient à l’intérieur. Là, ils frappent fort.
Athlétique, dissuasif, mais aussi capable de scorer dans la peinture, Ayton apporte enfin ce mélange de puissance et de finesse qui manquait dans la raquette angelino. Sa venue n’est pas seulement stratégique, elle est symbolique : les Lakers veulent redevenir un rouleau compresseur dans la Conférence Ouest.
L’expérience des grandes scènes
Ce n’est pas un pari sur l’avenir. Ayton sait ce que représente une campagne de playoffs. Il en a déjà vécu de longues. Finaliste NBA avec les Suns en 2021, il connaît la pression, les ajustements tactiques, les batailles de tous les instants. Et ça, à L.A., ça compte.
« Son vécu en playoffs colle parfaitement à nos ambitions de titre », martèle Pelinka. Le message est clair : Los Angeles ne veut pas patienter. Le temps presse, et Ayton est censé être une pièce centrale dans cette course contre la montre.
Doncic-Ayton : rêve ou réalité ?
Une rumeur qui circule dans les couloirs du Staples : Ayton se réjouirait de jouer aux côtés de Luka Doncic. L’idée d’un duo Doncic-Ayton à Los Angeles fait saliver. Si elle se confirme, cette combinaison pourrait redessiner la hiérarchie de la ligue.
D’un côté, un chef d’orchestre génial. De l’autre, un finisseur solide et mobile, capable de rouler vers le cercle ou de prendre position au poste. Ensemble, ils pourraient incarner un jeu fluide, dangereux, et surtout difficile à contenir.
Une carrière déjà bien remplie… et encore tant à prouver
Depuis son arrivée en NBA, Ayton n’a cessé de progresser. Numéro un de la draft 2018, il a rapidement montré qu’il n’était pas là pour faire de la figuration. S’il n’a pas encore atteint les sommets promis, le potentiel reste immense. Et à 26 ans, il entre dans ce que beaucoup appellent « les meilleures années ».
L’environnement des Lakers, la pression médiatique, l’exigence historique… tout ça peut le transcender. Ou le couler. Mais Ayton n’a jamais reculé. Et aujourd’hui, il arrive avec la volonté de prouver qu’il peut être le pilier d’une équipe ambitieuse.
Un nouveau chapitre s’ouvre à L.A.
Pour les Lakers, ce transfert est plus qu’un ajustement. C’est un virage. Celui d’une franchise qui ne veut plus bricoler ni espérer : elle veut dominer. Avec Ayton au poste 5, le décor est planté.
Les fans, eux, sont déjà dans les starting-blocks. La saison n’a pas encore commencé que l’excitation monte d’un cran. Et si, enfin, Los Angeles avait trouvé son pivot du futur ?
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