Les Pelicans font un début de saison catastrophique (3 V – 18 D), ça on le sait et de l’autre côté L.A enchaîne les victoires avec Un Luka en mode MVP, et hier soir, il a encore brillé à domicile face aux Pelicans. Le meneur slovène a transformé le premier quart en numéro solo, un one-man-show sans pause pub, pour lancer les Lakers vers une septième victoire de suite. Score final 133-121, et un Staples Center en mode locomotive.
The Lakers backcourt showed out for their 7th straight win 🤩
Luka: 34 PTS | 12 REB | 7 AST | 4 3PM
Reaves: 33 PTS | 5 REB | 8 AST | 4 3PMThe 3rd game in a row with both Luka and Reaves scoring 30+ 🤯 pic.twitter.com/Ee0RH3ESUp
— NBA (@NBA) December 1, 2025
Luka met le feu dès l’entame
Il y a des débuts de match qui sentent la balade, et d’autres qui ressemblent à un coup de massue. Celui des Lakers appartient à la deuxième catégorie. Luka a claqué 20 points dans le premier quart, avec ce mélange de patience, de violence contrôlée et de feintes qui font tourner les têtes. Step-backs, pénétrations, lectures parfaites, tout y est passé.
À 46-27 après douze minutes, les Pelicans ne regardaient plus le tableau d’affichage, mais l’horloge, cherchant combien de temps il restait à survivre.
Le Slovène termine finalement à 34 points, 12 rebonds et 7 passes. Une ligne qui ressemble presque à la routine d’un joueur qui a pris la ville de Los Angeles comme terrain de jeu.
Reaves en copilote, Ayton en force tranquille
L’absence de LeBron James, ménagé pour un pied capricieux, aurait pu créer un creux. C’est tout l’inverse. Austin Reaves a profité du spot vacillant pour placer 33 points, tout en glissant huit caviars dans la soirée. Une partition limpide, sans excès, mais avec l’assurance de quelqu’un qui sait qu’il peut porter une attaque si on lui en donne les clés.
Deandre Ayton a collé un double-double solide, 22 points et 12 rebonds, parfait contre des Pelicans dépeuplés sous le cercle. Rui Hachimura, lui, apporte sa dose de sérénité et de coups de rein offensifs, 14 points sans jamais forcer.
Los Angeles avance, encore et encore, avec la sensation que l’effectif sait répondre à tout, même aux jours où LeBron enfile le survêtement.
Des Pelicans diminués mais combatifs
Pour New Orleans, la vie sans Zion Williamson et Trey Murphy III n’a rien d’une promenade. Les absents étaient là, sur le banc, mais leur impact manque terriblement sur le parquet. Malgré ça, Saddiq Bey (22 points, 11 rebonds) et Bryce McGowens (23 points) ont tenté de tenir la barque dans un troisième quart plus inspiré, à 62,5% au tir.
Ils grignotent, reviennent à 100-89, lancent une petite alerte. Mais sans créateur majeur, sans puissance intérieure, sans armes fiables pour répondre à la tempête du début de match, l’élan s’évapore vite. On ne revient pas souvent d’un premier quart encaissé à 46 points.
Los Angeles avance grâce à Luka
Treize victoires en quinze matchs d’un côté, onze défaites en douze matchs de l’autre. Deux trajectoires qui ne se croisent plus, si ce n’est dans la lumière des projecteurs d’un dimanche soir. Les Lakers roulent, gagnent en confiance, empilent les victoires comme des briques pour bâtir une identité claire. Avec ou sans LeBron, cette équipe sait comment dicter le tempo surtout avec un maestro comme Luka qui va tout droit vers son premier titre de MVP en carrière.
Les Pelicans, eux, attendent le retour des cadres et tentent de garder la tête hors de l’eau. Le talent existe, les intentions aussi, mais la réalité du moment est brutale et les résultats ne suivent pas du tout.



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