Un nouveau départ pour Bryce McGowens chez les Pelicans
L’histoire de Bryce McGowens en NBA prend un nouveau virage. Le jeune arrière vient de poser ses valises en Louisiane. Contrat à double sens en poche, signé avec les Pelicans de la Nouvelle-Orléans, l’ancien joueur des Hornets s’offre un nouveau point de chute, une nouvelle scène, une nouvelle chance. Ses agents, Kyle McAlarney et Mark Bartelstein, ont officialisé la nouvelle. Shams Charania l’a relayée, comme un battement d’aile dans le tumulte estival de la ligue. Pas une bombe, non, mais un frisson. Un de ceux qui précèdent parfois un décollage.
Un talent brut, encore à ciseler
Bryce McGowens, 24 ans, n’a jamais vraiment disparu des radars. Mais il n’a pas encore trouvé son orbite non plus. À Charlotte, il a empilé 93 matchs de saison régulière. Pas un titulaire, pas une star, mais un nom qui revient, une silhouette qui intrigue. Il tourne à 29,2 points de moyenne. Ou plutôt… non. Rectifions tout de suite : 4,4 points, 1,7 rebond et 1 passe en 14 minutes. Les chiffres annoncés plus haut ? Ceux de la G-League. Et c’est là que le vrai Bryce s’est montré.
Ses pourcentages en NBA ? 35,3 % au tir global, 33 % longue distance. Perfectible, certes. Mais il y a de l’allure, de l’intention, un quelque chose qui accroche l’œil. Un geste fluide, une explosivité difficile à enseigner. Le genre de profil que tu n’écartes jamais vraiment. Charlotte a fini par refermer le dossier, mais la sensation persistait : ce gamin peut encore faire des vagues.
Portland, l’interlude avorté
C’est donc à Portland que McGowens a tenté un come-back. Contrat à double sens encore, et une promesse : le terrain de la G-League comme laboratoire, la NBA comme horizon. Mais côté Blazers, la parenthèse a été brève. 13 matchs en NBA, 221 minutes au total. Trop peu pour marquer les esprits, trop peu pour exister dans une rotation chaotique.
En revanche, dans les rangs du Rip City Remix, il a envoyé un message clair. Du scoring à la pelle, de l’intensité, des lignes de stats qui sautent aux yeux. On ne va pas s’inventer des records historiques, mais disons-le franchement : McGowens y a mis le feu. Jusqu’à ce que son corps dise stop. Une blessure aux côtes est venue briser l’élan. Rideau sur une saison prometteuse.

Cap sur la Nouvelle-Orléans
Et maintenant ? Nouvelle-Orléans. Un contrat à double sens, encore une fois. Mais cette fois-ci, quelque chose semble différent. Peut-être l’environnement, peut-être la dynamique du groupe. Trey Alexander, Hunter Dickinson, et maintenant McGowens : les Pelicans misent sur la jeunesse, sur le potentiel, sur ces joueurs entre deux eaux, pas tout à fait établis mais déjà trop bons pour être ignorés.
Pour McGowens, c’est simple : il doit se battre. Gagner ses minutes, se rendre indispensable, prouver qu’il a sa place dans une ligue où la patience est une denrée rare. Il arrive avec du feu dans les yeux, du mordant dans les jambes, et une envie de revanche qui transpire dans chacun de ses mouvements.
Une saison charnière, rien de moins
Ce contrat ne garantit rien. Pas de spot assuré, pas de chèque mirobolant. Juste une chance. Et c’est parfois tout ce qu’il faut. Une ouverture, un match, une séquence pour tout inverser. La NBA regorge de ces histoires-là. Des mecs qu’on pensait perdus et qui ressurgissent, métamorphosés. Des mecs comme McGowens.
Il n’a pas dit son dernier mot. Il n’a même pas vraiment commencé à parler. Si tout se goupille bien, s’il reste en bonne santé, s’il claque quelques cartons… alors peut-être qu’on arrêtera de dire « potentiel » et qu’on commencera à dire « confirmation ».
Parce que sous ce maillot des Pelicans, McGowens va jouer pour plus qu’un contrat. Il va jouer pour une carrière. Et à ce jeu-là, il vaut mieux arriver le couteau entre les dents.
Crédit photo : Soobum Im/Getty Images
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