Après un début de saison cauchemardesque (2 victoires VS 10 défaites), les New Orleans Pelicans ont annoncé le licenciement de leur désormais ex-entraîneur « Willie Green » ce samedi 15 novembre 2025. Une décision issue d’une accumulation de frustrations sportives, un « trop » pour les dirigeants de la franchise des New Orleans Pelicans.
Pelicans relieve Willie Green of head coaching duties
James Borrego named interim head coach
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— New Orleans Pelicans (@PelicansNBA) November 15, 2025
Un départ qui sent le soulagement autant que l’échec
Willie Green, 44 ans, n’aura pas résisté à ce qui ressemblait à un verdict inévitable. Deux apparitions en playoffs (2022 et 2024), mais jamais une série remportée.
C’est James Borrego, ancien coach des Hornets, qui prend le relais. Un changement qui résonne comme une tentative désespérée de relancer une saison déjà partie à la dérive.
Le bilan implacable d’une équipe à l’agonie
La saison 2024-2025 avait déjà été un désastre : 21 victoires pour 61 défaites.
Les blessures ont décimé l’effectif des Pelicans : Zion Williamson, pierre angulaire, n’a jamais pu s’imposer durablement ; Brandon Ingram est parti, Dejounte Murray s’est blessé… la liste est longue.
Et cet automne, la machine ne redémarre pas : un début 0-6, des défaites humiliantes par plus de 30 points à trois reprises dans les six premiers matchs, et surtout une défense qui encaisse plus de 120 points à cinq reprises consécutives. Ces chiffres glaucomaissent, mais ils disent l’essentiel : cette équipe n’a plus ni cohésion, ni direction.
Quand le projet tourne au cauchemar
L’échec de Willie Green n’est pas qu’un accident de parcours. Il en est venu à symboliser un management à bout de souffle. Certes, il avait en face de lui un effectif décimé par les blessures, mais il n’a jamais véritablement imposé une identité de jeu solide. L’attaque traînait, la défensive sombrait, et les rotations semblaient manquer de logique.
Des voix critiques, notamment parmi les supporters sur Reddit, ne manquaient pas de le pointer du doigt : « les joueurs ne répondaient plus », « on persiste dans des systèmes prévisibles, le ballon tourne en rond, ça manque de création ».
Green : un sentiment d’échec
Après la saison 21-61, Green ne s’est pas caché : « Ce n’est pas la saison qu’on voulait », a-t-il répété lors de sa conférence de presse de fin d’exercice. L’entraîneur admet un échec personnel, malgré des intentions louables. Mais dans une franchise en pleine dérive, les bonnes intentions ne suffisent plus.

Une page se tourne : et maintenant ?
Le départ de Green marque un tournant brutal. Joe Dumars et la propriétaire Gayle Benson Fernent qu’ils voulaient un nouveau souffle. Reste à savoir si Borrego, en intérim, pourra stabiliser l’équipe, insuffler une vision et sauver ce qui peut encore l’être.
Mais au-delà de l’homme viré, c’est un projet plus large qu’il faut repenser, un projet de fond, pas un simple changement de coach. Car à les Pelicans, on ne peut plus continuer à naviguer à vue.
Cet épisode illustre la dure réalité de la NBA : l’ombre d’un génie blessé (Zion Williamson), des promesses non tenues, et un coach trop souvent exposé comme bouc-émissaire d’un système qui vacille. Willie Green quitte le navire, mais la traversée est loin d’être terminée pour les Pelicans.


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