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NBA : Les Pistons libèrent Quincy Olivari

NBA : Les Pistons libèrent Quincy Olivari

Le parcours tumultueux de Quincy Olivari : des Lakers aux Pistons

La NBA, c’est parfois une montagne russe. Pour Quincy Olivari, le voyage a déjà des allures de thriller, entre éclairs d’espoir et chutes inattendues. Le 24 septembre 2025, la nouvelle tombe : les Pistons de Detroit le libèrent, quelques jours à peine après lui avoir offert un contrat Exhibit 10. Une décision brutale, mais loin d’être un coup de grâce pour le jeune arrière.

Des débuts timides à Los Angeles

Non sélectionné lors de la draft, Olivari a tenté sa chance en 2024/25 avec les Lakers. Son passage avec l’équipe première fut éclair, deux petits matchs seulement, mais suffisants pour entrevoir un joueur sûr de ses qualités. Là où il s’est vraiment illustré, c’est avec les South Bay Lakers, la filiale G League. En 31 rencontres, il a planté 17,5 points de moyenne, accompagné de 4,9 rebonds et 4,7 passes. Ajoutez 1,2 interception par match et des pourcentages honnêtes (.401/.342/.781), et vous obtenez le portrait d’un arrière qui sait se rendre utile des deux côtés du terrain.

Un été pour convaincre

En quête d’une vraie porte d’entrée dans la ligue, Olivari a rejoint la Summer League des Nets en juillet dernier. Une vitrine précieuse pour les jeunes joueurs en quête de contrats, où chaque tir, chaque possession peut changer un destin. S’il n’a pas décroché de place immédiate, il a continué à montrer qu’il avait sa place dans le radar des scouts.


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Detroit, un arrêt express

L’opportunité suivante est venue de Detroit. Un Exhibit 10, souvent perçu comme un ticket d’entrée pour tenter de convaincre lors du camp d’entraînement. Mais la franchise a vite tourné la page. Résultat : Olivari se retrouve libre, et les Pistons n’ont plus que trois contrats de ce type en poche. Reste à voir s’ils chercheront un nouveau profil pour combler le vide.

Un futur à construire

L’histoire n’est pas terminée pour Olivari. Une piste logique serait le Motor City Cruise, l’équipe de G League affiliée aux Pistons. Avec un minimum de 60 jours passés là-bas, il pourrait toucher une prime allant jusqu’à 85 300 dollars. Une vraie bouffée d’oxygène financière et une chance de prouver, encore une fois, qu’il mérite plus qu’un rôle éphémère.

Le reflet d’une réalité

Quincy Olivari est le miroir de tant de jeunes joueurs qui se battent chaque jour pour s’accrocher à la NBA. Une carrière faite de contrats courts, de vols low-cost entre villes, d’espoirs déçus et de nouveaux départs. Mais aussi une carrière où la détermination peut faire la différence. Ses chiffres en G League parlent pour lui. Reste à savoir si, bientôt, une franchise NBA saura lui tendre une nouvelle perche.

Auteur/autrice

  • Pierre Boulben

    Ancien journaliste sportif passé par L’Équipe et ESPN, passionné de football, de tennis et de sport en général, je dirige depuis deux ans la rédaction de PenseBet. J’y supervise les articles de tendances, les analyses statistiques sur les grandes ligues sportives, ainsi que la couverture de l’actualité au quotidien.


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