NBA : Les Suns et le Heat ont flirté avec un échange pour Bradley Beal mais les négociations ont finalement capoté

Bradley Beal, entre deux feux : les Suns hésitent, le Heat se retire

Quand une superstar comme Bradley Beal est dans la balance, la NBA s’arrête pour tendre l’oreille. Ce n’est pas un secret, l’arrière des Suns n’est plus vraiment intouchable. Et cet été, entre discussions avortées, gros contrats et clauses béton, c’est tout un feuilleton qui se joue en coulisses.

Beal sur le marché, mais rien ne se concrétise

Il y a eu des coups de fil. Des scénarios couchés sur papier. Des noms glissés entre dirigeants. Et au centre de tout ça, Bradley Beal. Selon plusieurs insiders bien connectés, les Phoenix Suns et le Miami Heat ont tenté d’imaginer un deal. Le genre de transfert qui fait trembler l’équilibre de la conférence Ouest. Mais voilà : les pourparlers ont vite capoté.

Pas de package satisfaisant, pas d’accord. Résultat : Beal reste à Phoenix… pour l’instant. Car malgré le calme apparent, l’incertitude flotte toujours au-dessus de la tête du triple All-Star. Les Suns ont beau temporiser, l’idée d’un rachat de contrat n’est plus taboue.

Une clause qui complique tout

Bradley Beal possède l’un des atouts les plus rares de la ligue : une **no-trade clause** totale. La seule encore active avec celle de LeBron James. Autrement dit, aucun transfert sans son feu vert. Et ça change tout.

Ajoutez à ça un contrat gargantuesque (53,7 millions de dollars à encaisser cette saison) et une player option à 57 briques pour 2026-27, et vous obtenez un cocktail difficile à écouler. Même pour une franchise aussi ambitieuse que Miami.

Phoenix temporise, mais jusqu’à quand ?

L’ironie, c’est que les Suns avaient laissé entendre que Beal ferait partie du projet 2024-25. Certains candidats au poste de coach ont même reçu ce message lors de leur entretien. Mais entre les intentions de mai et les réflexions de juillet, il peut se passer beaucoup de choses en NBA.

Avec Kevin Durant, Devin Booker et une masse salariale ultra serrée, Phoenix sait que chaque dollar compte. Beal n’est pas le problème… mais il n’est peut-être plus la solution.

Des stats en retrait, mais une vraie valeur

Depuis son arrivée dans l’Arizona, Beal a connu une saison plutôt discrète. En 106 matchs avec les Suns, il tourne à 17,6 points, 3,9 rebonds et 4,3 passes par match. Loin de ses standards à Washington, mais encore capable de briller dans un rôle secondaire.

À 32 ans, il reste un joueur capable d’apporter des points, du sang-froid et de la création. Le genre de vétéran qui peut faire pencher une série de playoffs. S’il est bien utilisé. S’il est en bonne santé. Et s’il a encore la motivation.

Une carrière déjà bien remplie

Difficile d’ignorer ce que Beal a accompli. En 801 matchs NBA, il affiche des moyennes de 21,5 points, 4,1 rebonds et 4,3 passes. Trois sélections All-Star. Une saison à plus de 30 points de moyenne. Et une fidélité quasi inébranlable aux Wizards… jusqu’à ce fameux trade vers Phoenix.

Mais aujourd’hui, tout est remis en question. Son rôle. Son contrat. Son avenir. Et pour une fois, ce n’est pas lui qui tient les rênes. C’est le marché.

Et maintenant ?

Que fait-on avec Bradley Beal ? C’est la question qui hante les Suns. Le Heat s’est éloigné. D’autres franchises pourraient tenter un coup si l’arrière ouvre la porte à un départ. Mais à ce prix-là, le cercle des prétendants reste très fermé.

Une chose est sûre : le dossier Beal ne va pas disparaître du jour au lendemain. Et si rien ne bouge d’ici la reprise, l’ambiance risque d’être électrique dans le vestiaire de Phoenix.

Car quand une superstar doute de sa place, c’est toute l’équipe qui vacille.

Crédit photo : WRUF