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NBA : les Warriors ont vacillé, Stephen Curry assume

NBA : les Warriors ont vacillé, Stephen Curry assume

Il y a des défaites qu’on oublie avant même la douche d’après-match, mais pour Curry, les 3 premières collent à la peau , les poursuivent jusque dans le silence du vestiaire. Celles des Warriors face aux Pacers, au Blazers et à Milwaulkee entrent clairement dans la deuxième catégorie. Et quand Steph Curry prend le micro pour parler d’un revers, c’est rarement pour chercher des excuses.

Cette fois encore, le chef a choisi la transparence. Pas de détour, pas de façade : juste la vérité nue d’un leader qui sait quand il a failli.

Le constat sans fard de Curry


Les mots de Stephen Curry résonnent comme une confession.
« Ce sont deux matchs que nous aurions vraiment dû gagner et que nous voulions absolument gagner pour bien débuter la saison, mais j’espère que cela va nous motiver tous », lâche-t-il, visiblement frustré. Puis la lucidité prend le relais : « Ils ont rentré deux gros tirs à trois points qui les ont fait passer devant. Nous, on en a manqué quelques-uns. Mais sur l’ensemble du match, c’est l’un de ces soirs où tu dois te regarder dans le miroir. Je dois faire mieux, être plus décisif, plus agressif. »

Dans la bouche de Steph, cette phrase a un poids particulier. Parce que ce n’est pas un joueur lambda qui parle. C’est l’un des meilleurs shooteurs de l’histoire, celui qu’on associe naturellement à la maîtrise et à la justesse. Quand lui évoque des “mauvaises possessions” ou un “manque d’énergie”, c’est qu’il a senti le grain de sable dans la machine.

Les Warriors, entre rodage et doutes

On le sent : Golden State n’a pas encore trouvé son rythme. L’attaque a des éclats, la défense montre de l’envie, mais l’ensemble manque encore de liant. Dans un Ouest où la marge d’erreur se réduit chaque semaine, ces défaites face à des équipes “prenables” font tache.

Les Pacers, eux, ont simplement joué sans complexe. De la vitesse, du spacing, et une confiance qui a grandi à mesure que les minutes s’égrainaient. Curry l’a reconnu : « Leur bilan était un peu trompeur parce qu’ils ont été au contact dans beaucoup de matchs, et ils ont suffisamment de talent pour mettre des tirs en fin de match. »

Une phrase respectueuse, mais aussi révélatrice : les Warriors ne peuvent plus se permettre de sous-estimer personne. Pas dans une NBA où chaque jeune équipe veut tester sa valeur contre les anciens rois.

Quand le miroir renvoie plus qu’un reflet

Curry, 37 ans, n’a plus besoin de prouver grand-chose. Et pourtant, c’est justement ce qui fait sa grandeur : cette exigence intacte, cette capacité à se remettre en question même après quatre bagues.

« Il faut mieux jouer à certains moments pour te donner cette marge où deux ou trois tirs ne déterminent pas l’issue », conclut-il. Tout est là. L’analyse d’un vétéran qui sait que le basket se gagne dans les détails, dans la discipline collective, pas seulement dans la magie individuelle.

Golden State reste une équipe de talent, d’expérience et de fierté. Mais à ce stade de la saison, la dynamique compte autant que le palmarès. Et pour la première fois depuis longtemps, on sent que Curry cherche à rallumer quelque chose, à insuffler cette étincelle qui faisait peur à toute la ligue.

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Auteur/autrice

  • NBA : les Warriors ont vacillé, Stephen Curry assume

    Étudiant en journalisme à l’ISFJ, j’ai toujours été attiré par le sport et la NBA. Pratiquant également le basketball en club, j’ai décidé de transmettre ma passion par le biais d’articles et de contenus journalistiques.


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