Les Warriors restaient sur 3 défaites d’affilées et avaient besoin d’une victoire rassurante. Le Chase Center vibrait déjà avant le tip-off avec de plus, les nouveaux maillots Town mis en valeur. Et Stephen Curry a rapidement baptisé les nouvelles couleurs de la salle. Six tirs primés, 31 points, cette façon de tourner un match comme on tourne une poignée de porte. On entre, on s’installe, et tout le monde suit le mouvement. Lundi soir, Golden State a roulé sur Utah 134-117, avec une sérénité presque agaçante après un départ pourtant catastrophique.
Steph Curry in The Town jersey 🔥 pic.twitter.com/D3QAA3GuDe
— aly ✶ (@jinthirty) November 25, 2025
Une soirée qui commence mal pour les warriors… puis Curry appuie sur le bouton magique
Onze à zéro pour Utah. Six tirs ratés d’entrée pour les Warriors. On s’est demandé si la mauvaise blague contre Portland quelques jours plus tôt allait se répéter. Puis Curry a levé la tête, enchaîné deux bombes, donné le tempo. En quatre minutes, Golden State a inversé la table et claqué un 17-3 qui a remis l’Oracle dans la gorge de la salle.
Le reste? Une démonstration d’adresse et de contrôle. Les Warriors ont shooté à presque 50%, perdu seulement dix ballons et surtout mis Utah sous pression d’un banc qui a apporté 52 points. Buddy Hield, flingue à la ceinture, a planté 20 unités en sortie de rotation, histoire de rappeler que le danger n’est jamais où on l’attend.
Jimmy Butler, la force calme des Warriors
L’air de rien, l’autre attraction du soir n’était pas forcément attendue là. Jimmy Butler, fraîchement arrivé et déjà intégré, a glissé 18 points, 7 passes, 6 rebonds et l’impression d’avoir joué dans le système Kerr depuis trois saisons. Toujours juste, toujours dans le bon tempo, jamais forcé. L’équilibre que Golden State a longtemps cherché semble se dessiner sous ses pas. On reste cependant à l’affut puisque ce dernier se tenait le doigt avant de sortir au 4ème quart temps, pour le moment aucune update n’a été donné par l’équipe.
Gary Payton II, surnommé GPII pour les intimes, a profité d’une titularisation rare pour sortir huit passes décisives, un record personnel. Ajoutez à ça ses six rebonds et ses neuf points, et vous obtenez le rôle-player idéal dans un système qui mise autant sur l’énergie que sur l’intelligence.
Utah se bat, Keyonte George illumine… mais ça ne suffit plus
Difficile d’en vouloir aux Jazz, qui vivent une descente au classement aussi rapide que brutale. Quatre défaites de suite, cinq sur les six derniers matchs, des absences qui s’accumulent et un moral qui s’effiloche. La seule lumière, c’est Keyonte George. Le gamin a sorti 28 points, 7 passes, 6 rebonds et une attitude de vétéran qui ne demande qu’à renverser des montagnes. Mais il ne peut pas tout faire.
Et quand Utah se pointe au Chase Center, la loi est simple: on repart la tête basse. Dix défaites consécutives ici. La dernière victoire remonte à janvier 2020. Une éternité dans une NBA qui change de visage chaque mois. Hier soir, le « franchise player », Lauri Markannen, n’a pas réussi à trouver la mire finissant le match avec 19 points à 6/19 au shoot et 1/5 à 3 points. Une sale soirée pour le « Finisher » qui n’enlève en rien sa valeur sur le marché qui ne fait qu’augmenter dans ce début de saison (Rumeurs avec Detroit notamment).
Les nouveaux maillots, le vieux parfum d’Oakland
La soirée avait aussi un goût spécial avec le lancement des jerseys The Town. Noir profond, lettrage doré, héritage d’Oakland porté comme un étendard malgré le déménagement. Le parquet assorti, les couleurs des années passées, une impression douce-amère pour les fans qui n’ont jamais vraiment refermé cette page.
Mais si la nostalgie dominait dans les tribunes, sur le parquet, c’était un message clair : Golden State veut redevenir cette équipe que personne n’aime affronter. Celle qui court, qui shoote, qui étouffe, mais il y a encore beaucoup de chemin à faire.
Une infirmerie qui se pécise
Draymond Green revient bientôt, dit-on. Jonathan Kuminga devrait encore patienter. L’IRM n’a découvert aucun dégâts structurels sur son genoux, une bonne nouvelle, cela dit ce dernier exprime une gêne depuis 2 semaines. De son côté, De’Anthony Melton reprend peu à peu l’entraînement et sera possiblement de retour vers le milieu du mois de décembre.
Le groupe a retrouvé un rythme qui ressemble à quelque chose. Un truc fluide, cohérent, presque naturel. Utah accueillera Sacramento vendredi pour tenter d’enrayer l’hémorragie. Les Warriors, eux, recevront Houston mercredi, privé de Kevin Durant mais avec l’envie de prouver que ce n’était pas qu’une soirée d’inspiration, mais le début d’un vrai run.
Laisser un commentaire