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NBA - Marcus Smart : un renfort de poids pour les Lakers

NBA – Marcus Smart : un renfort de poids pour les Lakers

Marcus Smart débarque aux Lakers : Los Angeles muscle son jeu

C’est le genre de move qui ne fait pas trembler Vegas, mais qui peut tout changer en mai. Marcus Smart, le pitbull aux dreadlocks, triple poumon du parquet, débarque à L.A. Et tout d’un coup, la défense des Lakers prend une autre gueule.

Oublié le passage éclair à Washington. L’ancien cœur battant de Boston vient poser ses valises en Californie pour deux saisons. Dans le sillage d’un LeBron encore là, toujours là, les Lakers misent sur l’âme plus que sur les stats. Et Smart, c’est de l’âme en bouteille.

Un leader en crampons, pas en hashtags

Marcus Smart, c’est pas celui qui fait le plus de bruit sur Instagram. Mais dans un vestiaire ? C’est le volume à fond. Depuis sa draft en 2014, il a trimé. Il a gueulé. Il a saigné. Boston, c’était lui, c’était son cœur, sa voix, son regard noir quand ça flottait en défense. Et quand les Celtics allaient loin en playoffs, il était toujours là, genou bandé mais regard clair.

Défenseur de l’année en 2022, respecté par tout ce que la ligue compte de stars et de role players, il arrive chez les Lakers avec l’aura d’un vrai. Pas un vétéran en pré-retraite, mais un mec qui a encore faim. Et qui mord.

Les chiffres, on s’en fout (ou presque)

9 points, 4 passes, 2 rebonds la saison dernière. Et alors ? Il faut le voir jouer pour comprendre. Un ballon qui traîne ? Il s’arrache. Un mismatch ? Il se jette. Un coéquipier qui doute ? Il crie, il encourage, il cogne le parquet. Marcus Smart, c’est le gars qu’on déteste affronter, mais qu’on rêve d’avoir dans son équipe.

Il n’a jamais été là pour les highlights. Il est là pour les possessions crades, les fautes intelligentes, les switchs agressifs, les prises à deux qui cassent le rythme. Et les Lakers avaient besoin de ça comme d’un bon bol d’air après une série fade contre Minnesota.

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Les Lakers changent d’identité

Avec l’arrivée de JJ Redick sur le banc, L.A. s’offre un reboot. Moins de strass, plus de grind. Et Marcus Smart est exactement dans cette veine. Il apporte un truc qu’on n’achète pas : une culture. Une rigueur. Un refus de perdre.

Aux côtés d’un Luka Doncic flamboyant, d’un Reaves toujours précieux, et d’un LeBron plus que jamais en mode Last Dance, Smart vient injecter du plomb dans les têtes et du plomb dans les jambes. Ça va parler fort dans les temps morts. Et ça va défendre dur dans le money time.

Un mercato qui a du sens

Le front office n’a pas seulement ramené Smart. Deandre Ayton, Jake LaRavia… des profils solides pour étoffer un effectif qui manquait cruellement de coffre sur le banc. Finney-Smith est parti, certes, mais l’équation globale donne une équipe plus dense, plus dure, plus cohérente.

Ayton, malgré ses défauts, offre une présence intérieure fiable. LaRavia, c’est du spacing et un peu d’intrigue. Et Smart ? C’est la colle, le ciment. Celui qui fait tenir tout ce petit monde quand ça tremble.

Une urgence palpable à Los Angeles

Les Lakers n’ont plus le luxe du temps. LeBron ne défie pas l’âge éternellement. Chaque saison est un sprint vers l’ultime bague. Et chaque pièce ajoutée compte.

Marcus Smart n’est pas là pour faire le nombre. Il est là pour faire la différence. Il débarque avec 108 matchs de playoffs dans les pattes, des cicatrices, des souvenirs, des regrets et une rage intacte. Pas question de jouer les seconds rôles. Pas cette fois.

La question maintenant, c’est simple : est-ce que les Lakers ont enfin trouvé le mélange explosif entre talent, expérience et hargne ? Ou est-ce juste une nouvelle tentative désespérée pour prolonger l’ère LeBron ? Réponse sur le parquet. Mais une chose est sûre : avec Marcus Smart dans l’équation, ça va se battre. Chaque soir. Chaque possession.

Et ça, à Los Angeles, ça faisait un moment qu’on ne l’avait pas vu.

Crédit photo : AP Photo/Julia Demaree Nikhinson

Auteur/autrice

  • Pierre Boulben

    Ancien journaliste sportif passé par L’Équipe et ESPN, passionné de football, de tennis et de sport en général, je dirige depuis deux ans la rédaction de PenseBet. J’y supervise les articles de tendances, les analyses statistiques sur les grandes ligues sportives, ainsi que la couverture de l’actualité au quotidien.


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