George et Markkanen éteignent Dallas au bout de la nuit, Flagg en feu mais battu
Il y a des matchs qui sentent la poudre, le bruit, la sueur et les histoires qu’on racontera encore dans quelques années. Utah Dallas en a fait partie. Au terme d’un combat haletant conclu après prolongation, le Jazz s’impose 140-133, porté par un duo incandescent, Keyonte George et Lauri Markkanen. En face, Cooper Flagg a tout tenté, tout donné, tout cassé ou presque. 42 points, des éclairs dans chaque coin du parquet, mais une défaite au goût amer.
Un bras de fer dès l’entre-deux
Dès les premières possessions, le ton est donné. Pas de round d’observation, pas de calcul. Ça court, ça shoote, ça répond. Keyonte George entre dans le match comme on entre dans une bagarre de rue, sans demander la permission. Pull-ups, pénétrations, tirs primés dans le rythme. Dallas encaisse mais ne plie pas. Cooper Flagg, lui, joue sans peur et sans filtre. Trois points, step-back, transition. Le rookie n’a pas lu le scénario, il écrit le sien.
Le score grimpe vite, trop vite pour les défenses. Chaque panier ressemble à un uppercut. Personne ne veut céder un centimètre.
Markkanen impose sa loi
Quand le match menace de basculer dans le chaos, Lauri Markkanen met de l’ordre. L’ordre à sa façon. Des tirs extérieurs d’une propreté clinique, des attaques du cercle pleines d’autorité, et ce calme presque insolent qui fait du bien à Utah. Le Finlandais sent le moment, ralentit quand il faut, accélère quand il peut. Le Jazz s’accroche à lui comme à une bouée.
Dallas répond encore, porté par l’énergie brute de Flagg, mais Utah tient. Toujours. Le match devient un fil tendu au-dessus du vide.
Cooper Flagg, le futur est déjà là
42 points. Ce chiffre claque. Mais il ne raconte pas tout. Flagg ne s’est pas contenté de scorer. Il a porté, harangué, provoqué. Il a pris des tirs compliqués, assumé les responsabilités, cherché le coup de grâce. À chaque possession chaude, le ballon semblait naturellement finir dans ses mains. Et souvent, ça rentrait.
Il n’a pas gagné. Mais il a marqué les esprits. Ce genre de performance qui dépasse la feuille de stats et fait lever un sourcil aux scouts, aux coachs, à toute la ligue.
La prolongation, territoire du Jazz
Quand le buzzer de la fin du temps réglementaire retentit, personne ne souffle. La prolongation est un test mental. Et là, Utah passe un cap. George reprend le contrôle, Markkanen déroule, la défense se resserre enfin. Dallas force, Utah exécute. Chaque possession devient un pas de plus vers la victoire.
Le Jazz ne tremble pas. Il frappe, encore, jusqu’à faire lâcher prise des Mavericks épuisés.
Utah avance, Flagg prévient
Cette victoire ne changera peut-être pas tout, mais elle dit quelque chose. Utah a du caractère, des leaders, et une identité qui se dessine. George et Markkanen forment un duo qui peut faire très mal, surtout dans ce genre de matchs sans filet.
Et puis il y a Cooper Flagg. Battu ce soir, oui. Mais loin d’être perdant. Ce genre de match forge une carrière. La NBA est prévenue. Il n’attend pas son tour. Il est déjà là.



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