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NBA : Memphis impose sa loi à Minneapolis

NBA : Memphis impose sa loi à Minneapolis

Il y a des victoires qui racontent bien plus qu’un score puisqu’hier soir c’était le retour de Brandon Clarke. À Minneapolis, Memphis a signé un succès de caractère, 116-110 face aux Timberwolves, en s’appuyant sur une vérité simple mais brutale: quand l’effort est collectif et l’intensité constante, même l’absence des têtes d’affiche ne suffit pas à faire dérailler une équipe lancée.

Privés de Ja Morant, les Grizzlies n’ont pas cherché de héros. Ils en ont trouvé plusieurs.

Jaren Jackson Jr., le patron sans discussion

Jaren Jackson Jr. a pris le match par le col. 28 points, 12 rebonds, une présence permanente des deux côtés du terrain. Sans faire de bruit inutile, il a imposé son tempo, calmé les runs adverses et rappelé à tout le monde pourquoi Memphis continue d’exister dans la jungle de l’Ouest.

Chaque panier important passait par lui. Un tir en tête de raquette. Un flotteur dans le trafic. Une défense qui dissuade sans toujours contrer. Quand le match s’est tendu dans le money time, Jackson a répondu avec sang-froid, notamment ce tir à mi-distance à moins d’une minute de la fin qui a fait basculer la rencontre.

La nuit parfaite de Jock Landale

Et puis il y a eu Jock Landale. Inattendu, précieux, décisif. Le pivot australien a livré l’un des meilleurs matchs de sa carrière, avec 20 points, 10 rebonds et surtout quatre tirs à trois points, un record personnel.

Son dernier, planté à un peu plus de trois minutes de la fin, a coupé l’élan du Target Center. Minnesota venait de recoller, le public poussait, le momentum changeait de camp. Landale a dégainé. Filet. Silence. Memphis respirait à nouveau.

Une victoire d’équipe, une signature collective

Ce succès porte la marque d’un collectif bien huilé. Jaylen Wells, Cedric Coward, Kentavious Caldwell-Pope, Santi Aldama. Chacun a apporté sa pierre. Chacun a répondu présent quand le match l’exigeait. Memphis a dominé au rebond, partagé la balle, puni chaque approximation adverse.

Menés dans le troisième quart-temps, les Grizzlies ont signé un run éclair, 14-2, symbole d’une équipe qui ne panique pas. Trois tirs primés, de l’agressivité, du mouvement. Le genre de séquence qui renverse une rencontre.

Minnesota résiste, mais plie sans Edwards

Sans Anthony Edwards, Minnesota a lutté avec courage. Julius Randle, Donte DiVincenzo et Rudy Gobert ont tenu la baraque. Les Wolves ont bataillé jusqu’au bout, recollé à deux points, provoqué des fautes, défendu dur. Mais il leur a manqué ce créateur capable de faire basculer un match serré sur une action.

La dernière tentative de retour est restée lettre morte. Memphis a mieux géré les dernières possessions. Plus lucide. Plus discipliné.

Memphis avance, discrètement mais sûrement

Quatre victoires sur les cinq derniers matchs, sept sur les neuf plus récents. Sans bruit, Memphis avance. Cette équipe ne fait pas toujours la une, mais elle pose des jalons. Elle gagne sans Morant. Elle gagne sans forcer. Elle gagne parce qu’elle sait qui elle est.

À Minneapolis, les Grizzlies ont rappelé une chose essentielle: le talent est précieux, mais l’identité, elle, ne se blesse pas.


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Auteur/autrice

  • NBA : Memphis impose sa loi à Minneapolis

    Étudiant en journalisme à l’ISFJ, j’ai toujours été attiré par le sport et la NBA. Pratiquant également le basketball en club, j’ai décidé de transmettre ma passion par le biais d’articles et de contenus journalistiques.


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