L’ambiance était électrique au Madison Square Garden, comme souvent. Mais pour les Knicks et Anunoby, la soirée a viré au froid glacial dès les premières minutes. Une transition, un lay-up manqué, un geste qui tire de travers… et OG Anunoby qui s’arrête net, main sur l’arrière de la cuisse gauche. Silence sur le banc. Soupirs dans le staff. Le genre d’image qui fait mal, même à distance.
The Knicks announce OG Anunoby is out for the remainder of tonight’s game with a hamstring injury. pic.twitter.com/R2I8Lt2o24
— Knicks Videos (@sny_knicks) November 15, 2025
Un coup dur pour Anunoby qui tombe mal
On joue encore le premier quart-temps quand l’ailier new-yorkais quitte le parquet, visiblement touché aux ischios. Le diagnostic tombe vite, trop vite pour rassurer qui que ce soit : élongation. Pas raideur, pas gêne, pas tension. Élongation. Un mot qui claque plus fort que les défenseurs qu’Anunoby aime martyriser.
Stefan Bondy, du New York Post, est formel : la blessure survient en plein rush vers le cercle, sur une action qui ne laissait rien présager. Il grimace, s’arrête, puis file au vestiaire. Fin de soirée. Quentin Grimes récupère les minutes en sortie de pause, mais l’ombre d’OG plane au-dessus du match.
Et il y a de quoi. Le début de saison du Britannico-nigérian était tout en puissance tranquille. 17 points de moyenne, presque 6 rebonds, plus de 2 interceptions, une présence permanente dans toutes les lignes de passe, et l’adresse pour faire payer chaque espace. Du luxe à 48 pour cent au tir, presque 40 derrière l’arc. Une machine bien huilée, essentielle dans l’équilibre de Mike Brown.
Son absence ouvre désormais une brèche que New York n’avait clairement pas prévue. Landry Shamet, Guerschon Yabusele, Pacôme Dadiet… tout le monde va devoir élargir les épaules.
Et comme si ça ne suffisait pas… Brunson aussi manque à l’appel
Le chaos n’arrivant jamais seul, Jalen Brunson était lui aussi en civil vendredi soir. Touché à la cheville contre Orlando, le meneur n’a pas pu tenir sa place. Un coup dur de plus, et surtout une question qui brûle encore les lèvres : pourquoi était-il encore sur le terrain mercredi, mené de 16 points à moins de deux minutes de la fin ?
Mike Brown a assumé. Sans sourciller.
« J’ai déjà vu des comebacks irréels. Je voulais gagner le match. Un stop, deux tirs de loin, et tout peut basculer. Je jouais pour gagner. »
On peut débattre de la prise de risque. On ne peut pas nier que Brunson, avec sa cheville en vrac, manque cruellement à l’appel.
C’est donc Jordan Clarkson qui a pris la mène. Pas idéal dans une salle qui sent la poudre, avec un Heat physiquement agressif et déterminé à défendre sa maison.
Des Knicks sous pression, déjà face au mur
En l’espace de quarante-huit heures, New York a perdu son moteur offensif et son verrou défensif. Sur un début de saison où tout semblait enfin s’aligner, les blessures viennent fissurer l’élan, forcer des ajustements express, mettre la rotation sous tension.
La bonne nouvelle, si tant est qu’il y en ait une : rien n’est encore fixé pour la durée d’absence d’Anunoby.
La moins bonne : une élongation aux ischios ne disparaît jamais en un claquement de doigts.
Il va falloir tenir, bricoler, résister. Parce que la conférence Est ne freine jamais, et que les Knicks, eux, n’ont plus vraiment le choix.



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