Oubre, l’étincelle inattendue
Le début de saison des Sixers avait déjà de quoi faire saliver les fans : un bilan de 5-1, une attaque fluide, une défense affûtée, et un collectif qui tourne. Mais dans l’ombre du backcourt explosif, un nom commence à se détacher. Kelly Oubre. Le vétéran, souvent perçu comme un électron libre, s’impose comme la pièce manquante du puzzle de Nick Nurse.
Face aux Nets, Oubre a livré un récital. Missionné pour ralentir Michael Porter Jr., il a fait bien plus que ça : deux petits points concédés à son adversaire à la mi-temps, tout en claquant 24 points dont 22 dès le premier quart. Du feu pur. « Kelly a vraiment donné le ton dès le début », a confié Nick Nurse après le match. « Quand tu commences avec une telle intensité défensive, ça finit toujours par se ressentir en attaque. »
Oubre n’est plus seulement une option. Il est un moteur. Et ses stats parlent d’elles-mêmes : 19,5 points, 6,3 rebonds, 1,2 interception, et des pourcentages redoutables (.526/.416/.800). À l’aube de la free agency 2025, il s’offre une vitrine rêvée.
Lowry, la légende tranquille
Kyle Lowry n’a plus rien à prouver. Et pourtant, il continue d’écrire l’histoire. En foulant le parquet contre Brooklyn, il est devenu le 12e joueur de la NBA à atteindre la barre symbolique des 20 saisons. Une longévité rare, et une preuve d’amour au jeu.
À 39 ans, l’ancien meneur des Raptors reste un leader vocal et un exemple dans le vestiaire. Né à Philadelphie, passé par Villanova, Lowry incarne ce lien entre le terrain et la culture de la ville. « C’est un Hall of Famer vivant », confiait un coéquipier. « Son maillot sera sûrement retiré à Toronto, mais ici, il apporte bien plus que des minutes : il apporte une âme. »
Edgecombe, le rookie qui apprend vite
Pendant que les projecteurs se braquent sur les vétérans, un rookie fait déjà tourner les têtes : Edgecombe. Meilleur débutant de la ligue sur ces premières semaines, il affiche 20,3 points, 5 rebonds, 5 passes et une belle adresse (.495/.421/.824). Problème : partager la balle avec Joel Embiid n’est pas toujours simple.
Le journaliste Keith Pompey (The Inquirer) s’interroge sur cette cohabitation : comment permettre à Edgecombe de s’exprimer pleinement sans freiner le rythme du MVP 2023 ? Dilemme intéressant pour Nick Nurse, qui doit équilibrer le génie brut du jeune et le poids d’un pivot encore en reprise après une opération du genou.
Embiid, l’interrogation persistante
Le géant camerounais reste le cœur des Sixers, mais son corps, lui, continue de poser question. Quatre matchs joués, des déplacements encore limités, une défense moins mobile. Pompey évoque la possibilité de douleurs persistantes au genou, sans tirer la sonnette d’alarme pour autant. Le staff espère une montée en puissance progressive d’ici un mois.
En attendant, Embiid reste dominant à sa manière : dissuasif, précis, méthodique. Il n’est peut-être pas encore à 100 %, mais même à 80, il reste un cauchemar pour n’importe quel intérieur de la ligue.
Le retour attendu de Maxey
Et comme si cela ne suffisait pas, Tyrese Maxey s’apprête à faire son grand retour. L’arrière explosif, blessé récemment, devrait retrouver les parquets face aux Bulls mardi. Avec lui, la vitesse et le spacing des Sixers pourraient atteindre un tout autre niveau.
Philadelphia a trouvé son équilibre : entre jeunesse, expérience et confiance retrouvée. Si Embiid revient à son meilleur et qu’Oubre continue de briller, cette équipe a tout pour redevenir une véritable menace à l’Est.
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Photo by Mitchell Leff / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / Getty Images via AFP



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