La situation de Zach LaVine à Sacramento s’intensifie
La pression monte à Sacramento comme la température d’une salle de muscu un soir de match. Zach LaVine, censé être la pièce clinquante qui ferait décoller les Kings, se retrouve aujourd’hui au centre d’un tourbillon de tensions, de doutes et de discussions feutrées en coulisses.
Depuis que Marc Stein a laissé entendre que plusieurs équipes commençaient à scruter le dossier LaVine, la ville respire au rythme des notifications NBA. Mais l’intérêt réel n’existe qu’à une condition presque lunaire pour le double All-Star : renoncer à son option de joueur à 48,9 millions pour 2026-27 afin de signer plus long, mais moins cher. Autrement dit, troquer une Mercedes neuve contre une voiture hybride fiable mais un peu moins sexy.
Dans le vacarme ambiant, Stein a lâché cette phrase qui résonne encore dans le vestiaire : « Si LaVine était prêt à décliner cette option et à accepter un contrat à plus long terme pour un montant inférieur, il y aurait un véritable intérêt pour un échange. » C’est simple. C’est clair. C’est brutal. Pendant que LaVine continue de scorer ses 20,7 points par match à quasi 50 % au tir, les Kings, eux, voguent avec un bilan qui ressemble davantage à un avertissement qu’à un projet : 5-16, et des sourires forcés sur les bancs.

Quand t’es content de potentiellement te débarrasser de LaVine mais que tu vas récupérer Kuzma en échange … pic.twitter.com/UDWbxEqflG
— Laurent Divac 👴🏻 (@BaldDontLie94) November 26, 2025
Les défis de Sacramento
Derrière les portes fermées du front office, ça grince. D’après plusieurs sources locales, Scott Perry en aurait ras-le-bol des manquements défensifs de LaVine et de cette sensation que l’engagement fluctue comme un wifi d’aéroport. Doug Christie, de son côté, observe son effectif avec un air de prof qui se demande si ses élèves ont vraiment lu les consignes. Et ce malaise ne date pas de la veille. Un an seulement après l’arrivée de LaVine dans un échange XXL impliquant De’Aaron Fox, les doutes persistent. À l’époque déjà, Perry ne vibrait pas pour le move. Aujourd’hui, il ne fait même plus semblant.
À 30 ans, LaVine n’a qu’une seule participation en playoffs au compteur. Son salaire gonfle les comptes comme un ballon de baudruche trop tendu et colle une pression supplémentaire à une franchise qui essaie encore de comprendre dans quelle direction elle avance.
Un avenir incertain pour LaVine
La vraie question, la seule finalement, c’est celle-là : LaVine est-il prêt à couper dans son salaire pour relancer sa carrière ailleurs? Les équipes intéressées veulent du talent, oui, mais surtout de la visibilité financière. On ne construit pas un futur autour d’un joueur sans savoir si la facture explose dans deux ans.
Pour LaVine, c’est un moment charnière. Le genre de carrefour où chaque route mène à une version différente de sa carrière : le scorer star assumé qui accepte un ajustement pour gagner, ou le joueur trop cher pour être vraiment désiré, coincé dans une équipe qui patine.
Quant aux Kings, ils n’ont plus le luxe d’attendre. Repenser l’effectif ? Repartir sur un noyau plus jeune? Faire sauter le verrou LaVine pour récupérer de la flexibilité? Tout est sur la table. Et tout peut basculer vite.
En clair
La situation autour de Zach LaVine n’est plus un simple bruit de fond. C’est devenu la bande-son principale de cette saison à Sacramento. La décision de décliner (ou non) son option de joueur pourrait changer le destin de toute une franchise, redéfinir sa propre trajectoire et déclencher un séisme dans la conférence Ouest.


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