Un pilier du Jazz… mais jusqu’à quand ?
Depuis qu’il a posé ses valises en NBA, Walker Kessler a gravi les échelons sans faire de bruit mais avec une constance désarmante. Drafté en 22e position en 2022, le pivot de 24 ans s’est imposé comme l’un des rares points fixes d’un Jazz en pleine reconstruction. Protection de cercle, instinct défensif, et une capacité à transformer une raquette en no-fly zone : le garçon a de quoi séduire. Et pourtant, à l’heure d’entrer dans la dernière année de son contrat rookie, la franchise de Salt Lake City laisse planer le doute. Pas d’extension à l’horizon, juste du silence.
Des chiffres solides, une reconnaissance mitigée
9,4 points, 9,2 rebonds, 2,4 contres de moyenne. Pas flashy, pas Instagram-friendly, mais terriblement efficace. Kessler fait partie de ces joueurs qui ne demandent pas la lumière, mais qui vous font gagner des matchs. Le souci ? Le Jazz ne semble pas pressé de l’attacher à long terme. La direction préfère temporiser, garder de la flexibilité pour une free agency annoncée comme agitée. Un pari risqué : attendre pour mieux voir, au risque de braquer un joueur qui a déjà prouvé qu’il pouvait être bien plus qu’un simple role player.
Le marché qui approche
Si aucune prolongation ne tombe, Kessler sera restricted free agent l’été prochain. En clair : il pourra aller voir ailleurs, tester sa valeur, séduire des équipes qui cherchent un protecteur de cercle moderne. Le Jazz aura toujours le dernier mot grâce au droit de s’aligner. Mais imaginez un contender prêt à surpayer pour sécuriser un rim protector de 2m13 ? Utah devra choisir : égaler, et verrouiller son pivot pour plusieurs années, ou tourner la page et repartir sur un autre projet.
L’équation impossible
Le dilemme est clair : miser sur la continuité avec Kessler, ou garder les mains libres pour un potentiel gros coup à la free agency. Et en attendant, le joueur continue de progresser. Petit à petit, il ose s’écarter, prend des tirs qu’il n’osait pas en rookie, gagne en confiance offensive. Ce n’est plus seulement un protecteur d’arceau : c’est un pivot qui évolue, qui s’ouvre, qui intrigue.
Le Jazz à la croisée des chemins
Pour Walker Kessler, l’avenir est encore une page blanche. Rester l’ancrage défensif du Jazz ? Partir séduire ailleurs et devenir la pièce manquante d’un contender ? Les prochains mois diront si l’Utah croit vraiment en lui, ou si le front office préfère garder ses options ouvertes. Une chose est sûre : à 24 ans, le pivot n’a pas fini de faire parler de lui. Et pendant que le Jazz hésite, d’autres équipes observent, prêtes à bondir.
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