Un Clippers-Heat veut forcément dire retrouvaille, entre Norman Powell et son ancienne équipe, et hier soir il n’a pas voulu les ménager ! Menés de deux petits points dans le deuxième quart temps, les Floridiens ont appuyé sur un bouton invisible et transformé le match en démonstration magistrale. Un 30–2 sorti de nulle part, comme une tempête sèche, qui a avalé les Clippers en quelques possessions et renversé l’ambiance de la Kaseya Center. Au final, Miami s’impose avec envie 140 – 123 face à une équipe de Los Angeles sans solutions qui continue de s’effondrer (5 V – 16 D).
Dans cette furie, Norman Powell a joué le rôle du fantôme qui revient hanter son ancienne maison. 30 points, dont 11 rien que dans cette fameuse séquence, et un air de mec qui n’avait aucune intention de desserrer l’étreinte. À côté, Bam Adebayo marchait comme un patron au milieu du trafic : 27 points, 14 rebonds, et un métronome intérieur qui avale tout, du duel physique aux trois points plantés comme si c’était son métier depuis toujours.
Norman Powell + Bam Adebayo = HEAT WIN!
Powell: 30 PTS, 6-10 3PM
Adebayo: 27 PTS, 14 REB, 5-8 3PMMiami improves to 14-7 on the season 🔥 pic.twitter.com/cuumjcT0n8
— NBA (@NBA) December 2, 2025
Le run qui plie un match
Il y a des runs ordinaires, puis il y a ce qui s’est passé lundi soir. Pendant que Miami arrosait à longue distance avec la confiance d’un sniper en pleine transe, les Clippers, eux, lançaient des ballons comme si le cercle s’était soudainement déplacé de deux mètres sur la droite.
Onze tirs ratés de suite. Onze. De l’autre côté, Miami enfiche neuf shoots sur douze.
Deux back-to-back de Powell pour emballer le tout.
Et comme si l’humiliation n’était pas assez claire, le Heat ressort des vestiaires avec un 12–0 en ouverture de troisième quart. Douze points, tous derrière l’arc. Deux signés Bam, le reste par la clique extérieure. Le score gonfle, l’écart tape les 32 points, et la salle commence à flotter dans une ambiance de corrida.
Clippers, chute libre continue
Kawhi Leonard a eu son quart d’heure, littéralement. 19 dans le dernier acte, un run solitaire pour essayer de recoller, un effort admirable mais trop tardif qui lui fait terminer son carton à 36 points, 7 rebonds et 3 interceptions mais surtout avec un goût de défaite dans la bouche.
Le vrai drame est ailleurs : les Clippers sont tombés à 5–16. Une spirale qui ressemble méchamment à une trappe. James Harden, lui, a passé une soirée que personne ne racontera. Seulement 11 points en 20 minutes de jeu pour celui qui porte pourtant cette équipe depuis le début de la saison. Son équipe a pris un différentiel de -39 quand il foulait le parquet. Un match à oublier qui ne gâche en rien son début de saison digne d’un all-star qui se démêne pour que cette équipe des Clippers survive au marasme du bilan actuel.
Miami frappe un grand coup et les Clippers coulent
24 tirs à trois points convertis. Un record de franchise égalé. Une cinquième performance à 140 points cette saison alors qu’ils avaient mis 37 ans pour en accumuler seulement huit auparavant. Miami commence fort son début de saison, très fort même. On voit bien que Powell s’intègre à merveille dans le collectif de Spoelstra et sort des perfs digne d’un all-star.Le Heat carbure à l’ultra-confiance, au rythme infernal, à cette capacité unique de détruire un match en deux minutes.
De l’autre côté, les Clippers sont au fond du trou. Les blessures de Bradley Beal et Bogdan Bogdanovich n’ont fait qu’amplifier et confirmer les inquiétudes qui régnaient pour les experts parlant d’une équipe trop vieille. Résultat, les hommes de Tyler Lue ont un bilan de 5 petites victoires pour 16 défaites. Frustrant pour une équipe qui avait emmené les nuggets en Game 7 aux dernières playoffs, mais cette année l’effectif est tout simplement trop juste et le départ de Powell n’a pas arrangé les choses pour eux…



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