- 1 La délivrance tant attendue des Pelicans : enfin leur première victoire ce 5 novembre
- 2 Le contexte : une longue traversée du désert
- 3 Le retournement : “Late surge” et éclat collectif
- 4 Les hommes forts : performances et responsabilités
- 5 Les Hornets KO : quand le tempo se brise dans le dernier acte
- 6 Ce que ça veut dire : renaissance ou simple respiration ?
- 7 À retenir
La délivrance tant attendue des Pelicans : enfin leur première victoire ce 5 novembre
Il aura fallu attendre, et souffrir, jusqu’à ce mercredi soir pour que New Orleans secoue le compteur. Depuis le 31 mars 2025, aucun succès. Ce soir, face aux Hornets, la franchise brise la malédiction : 116-112. C’est plus qu’un score. C’est un soupir collectif.
Le contexte : une longue traversée du désert
Depuis la dernière victoire datée du 31 mars dernier, les Pelicans naviguaient à vue. Les défaites s’accumulaient, l’enthousiasme se fissurait, et l’inquiétude montait dans les travées du Smoothie King Center.
Ce n’est pas seulement une fiche à 0-matchs gagnés depuis sept mois, c’est une pression psychologique, un poids sur chaque tir, chaque possession. Ce genre de série finit par s’immiscer dans les têtes.
Et pourtant, chaque saison NBA regorge de matches comme celui-là : celui où tout peut basculer d’un rien, d’un détail. Ce soir, les Pelicans l’ont attrapé.
Le retournement : “Late surge” et éclat collectif
Tout n’a pas été simple. Les Hornets tenaient leur part de match, probablement assez confiants que les New Orleans Pelicans n’avait pas encore la marge mentale pour renverser la vapeur. Mais les Pelicans ont mis les bouchées doubles dans les dernières minutes : un run de 11-0 décisif pour boucler le match.
Le héros inattendu de ce comeback ? La profondeur du banc. Sans Zion Williamson (blessé à la cuisse), New Orleans s’est appuyé sur ses remplaçants, Jose Alvarado (18 points dont des triples clés dans le money time), Saddiq Bey, Derik Queen, Karlo Matkovic. Ensemble, ils apportent 62 points.
Le momentum change quand tu arrêtes de douter. Quand tu oses faire confiance à ton banc et à tes rotations. Quand tu prends les tirs bons, et que tu les rentres.
Les hommes forts : performances et responsabilités
Trey Murphy marque 21 points, s’affirme encore dans les matchs serrés.
Mais ce sont les seconds couteaux qui font basculer la rencontre : Alvarado n’est pas juste un protecteur de balle, il est venu avec le sang-froid nécessaire en fin de match. Derik Queen flirte avec un quadruple-double (12 pts, 8 rebonds, 7 passes, 4 interceptions). Ce genre de production ne s’achète pas, ça se construit.
Sans Zion, l’équipe trouve d’autres voix. Et ça change la donne pour la suite.
Les Hornets KO : quand le tempo se brise dans le dernier acte
Charlotte tenait le match jusqu’au bout, mais s’effondra complètement dans les 3 minutes 21 dernières : plus aucun point marqué.
C’est moins une défaite de X joueur qu’un effondrement collectif. Tu sens que l’appétit était là, mais la gestion du stress, du tempo, de la possession finale a craqué. Les New Orleans Pelicans, au contraire, a basculé dans un état d’esprit gagnant : agressivité, confiance, exécution.
Ce que ça veut dire : renaissance ou simple respiration ?
Cette victoire aura une saveur particulière : non seulement elle coupe l’hémorragie, mais elle peut changer la dynamique. Un premier succès, souvent le plus douloureux à décrocher quand tu es dans la spirale négative.
Mais attention. Une victoire seule ne fait pas un modèle. Il faudra voir la constance. Est-ce que les Pelicans peuvent enchaîner ? Passer du soulagement à la construction réelle ? Est-ce que cette profondeur de banc redeviendra un atout régulier, même quand Zion reviendra ou quand la fatigue se fera sentir ?
Ce soir, ils ont prouvé qu’ils avaient le caractère. Ils ont prouvé que le groupe savait répondre quand le dos est au mur. Et ça, dans une saison longue, c’est une base à partir de laquelle bâtir.

À retenir
Le lever de rideau sur la saison pour les New Orleans Pelicans n’est plus un cauchemar, c’est un tournant potentiel.
Le banc n’est plus décoratif, il porte l’équipe dans les moments clés.
L’absence de Zion Williamson reste un handicap, mais ce soir elle a aussi forcé des alternative, et celles-ci ont répondu.
Maintenant, il va falloir enchaîner. Gagner quand c’est dur, aussi bien que ce soir.
Cette nuit, les Pelicans ont stoppé une série. Cette nuit, ils respirent. demain, il faudra courir.


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