Les Cavaliers arrachent une victoire folle face aux Bulls
Cleveland a connu la tempête. Puis l’éclaircie. Samedi soir, les Cavaliers ont offert à leur public une remontée comme on en voit peu, renversant un déficit de 19 points pour finalement faire plier les Bulls 128-122. Une soirée qui a tout eu : la frustration, la tension, et ce final incandescent où Donovan Mitchell a rappelé à tout le monde pourquoi il est taillé pour les moments qui comptent.
Un départ cauchemardesque, une deuxième vie
La première mi-temps ? Un désastre pour Cleveland. Chicago déroulait, les shoots tombaient, la défense des Cavs semblait absente. À la pause, les Bulls menaient largement, et Rocket Mortgage FieldHouse sonnait creux, presque résigné.
Mais la NBA, c’est ce théâtre où tout peut basculer en un quart d’heure. Et quand Donovan Mitchell est sorti du vestiaire, c’est un tout autre homme qu’on a vu.
Donovan Mitchell, mode tueur activé
Un seul panier avant la pause. Puis 26 points dans la deuxième mi-temps. Dont 13 dans le dernier quart. Oui, Donovan a fait du Donovan. Le All-Star a pris feu au moment parfait, déclenchant la révolte avec ses drives, ses step-backs et cette rage qui galvanise tout un groupe.
« Il a changé le ton du match à lui seul », aurait résumé n’importe quel fan en tribune. Et c’est exactement ce qu’il a fait : en un clin d’œil, Cleveland a retrouvé du rythme, de la confiance, de l’âme.
À ses côtés, Jaylon Tyson a joué sans peur, comme un rookie qui n’a pas encore appris à douter. Ses 17 points, surtout dans le money time, ont compté double. Entre les lancers francs et les shoots sous pression, il a tenu la baraque pendant que les Bulls perdaient le fil.
Mobley, Hunter et la force du collectif
Cette victoire, ce n’est pas juste celle d’un homme. De’Andre Hunter a sorti le grand jeu avec 29 points, sans jamais forcer. Evan Mobley, lui, a encore prouvé qu’il est le cœur défensif et le moteur silencieux de cette équipe : 24 points, 8 rebonds, 5 passes, et une présence constante. À deux, ils ont formé la colonne vertébrale du comeback.
En face, les Bulls ont tenté de s’accrocher, mais rien n’y a fait. Chicago menait 6-3 avant ce match et semblait contrôler le tempo, jusqu’à ce que Cleveland fasse exploser la baraque. Les hommes de Billy Donovan ont subi l’orage sans jamais retrouver leur intensité du début.
Une victoire symbole
Ce genre de match forge une identité. Les Cavs ont montré ce soir-là qu’ils ne plient pas, même quand tout va de travers. Qu’ils ont cette capacité rare de transformer la frustration en carburant.
Mitchell l’a dit en conférence de presse : « C’est une victoire de caractère. Ce genre de match te soude. »
Et il a raison. Ce comeback n’est pas juste une ligne de plus dans le classement. C’est un message : Cleveland n’a pas dit son dernier mot dans une conférence Est où tout le monde cherche encore sa place.
Les Cavaliers ont prouvé qu’ils savaient encaisser les coups… et surtout les rendre.
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